Le directeur général du Stade-Français Paris, Thomas Lombard s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique de ce lundi pour évoquer ses relations avec le Racing 92 et son président Jacky Lorenzetti.

Il indique dans un premier temp avoir beaucoup de respect pour Jacky Lorenzetti.

Mais il l’annonce haut et fort : le Racing 92 ne sera jamais le Stade-Français qui comptabilise 14 titres de champion de France.

Aussi, il indique qu’au Stade-Français, 45+45 ne fera jamais 45 comme Jacky Lorenzetti s’était amusé à dire lors de l’annonce de la fusion ratée entre le Racing et le Stade-Français. Extrait:

« Jacky Lorenzetti a été mon président à la fin de ma carrière et j’ai du respect pour lui. Il a construit un club superbe mais le Racing ne sera jamais le Stade français Paris. On a quatorze titres de champion de France. Et 45+45, ça ne fera jamais 45 chez nous. Jacky le sait et ça doit l’énerver. Ce match, c’est surtout un rendez-vous important pour nous, sportivement et en termes d’image. Au-delà de la course à la qualification, de la revanche du match aller, le derby c’est le derby… »

Récemment, Jacky Lorenzetti a pesté contre la victoire de René Bouscatel à la tête de la Ligue Nationale de Rugby, lui qui militait en faveur de Vincent Merling.

Thomas Lombard estime que le président du Racing 92 n’accepte jamais de perdre. Extrait:

« Jacky n’accepte pas de perdre. Enfant, j’étais pareil, j’en voulais toujours à ceux qui me battaient. Parce que Bernard Laporte a été mon entraîneur en équipe de France et au Stade français, parce que Serge Simon a été mon partenaire de club, je serai à la solde de la FFR ? C’est très réducteur, quand même, non ? »

Thomas Lombard ne manque pas de recadrer Jacky Lorenzetti sur le sujet des élections à la présidence de la LNR remportées par Jean-René Bouscatel. Extrait:

« Les arguments de Jacky sont obsolètes et caricaturaux. La menace de la création des franchises ? Qui y croit ? Arrêtons un peu. Si on reste sur ces idées, on tombera dans une inertie qui ne profitera à personne. Le rugby a besoin d’autre chose. Ce n’est pas parce qu’on parle avec les dirigeants de la FFR qu’on a des œillères ou qu’on se laissera manipuler. Vous pensez vraiment que Didier Lacroix sera à la solde de la FFR ? Non, nous voulons simplement contribuer à transformer durablement la LNR et à développer notre sport. Nous sommes inféodés à personne. D’ailleurs, nous allons travailler avec toutes les forces vives du rugby pro. Il ne vous aura pas échappé que Yann Roubert a été nommé vice-président chargé des relations internationales. »