« On a retrouvé une équipe de France qui joue à la hauteur de son potentiel avec un pack d’avants remarquable, une mêlée qui a poussé dans les moindres reculs le pack anglais, qui est une référence en Europe. Plus de trois pénalités concédées par les Anglais à l’équipe de France sur des mêlées, c’est énorme. Des Anglais habituellement dominateurs physiquement, qui parviennent à avancer : là on les a vus sans solution… pendant 60 minutes. Evidemment, le point noir, ce sont ces 20 dernières minutes avec un coaching français qui n’a peut-être pas beaucoup apporté, même si le match semblait plié à ce moment-là. Il y a peut-être eu aussi un relâchement un peu coupable de la part de l’équipe de France et des Anglais qui, avec l’énergie qu’on leur connaît, sont revenus dans la partie. »

« Un match référence »

« Ce qui est intéressant c’est que jusqu’au bout, il y a quand même une énorme solidarité. Souvent, on a mis en avant un certain décalage entre la préparation physique des Anglais, des Irlandais ou des nations du Sud : je retiens que physiquement, on a tenu. A aucun moment les Anglais, qui ont mis comme objectif n°1 dans leur préparation de faire sauter les équipes adverses physiquement, ne sont parvenus à nous mettre dans le rouge. Et sur la première demi-heure, on voit qu’on arrive à mettre en difficultés les Anglais. Il y a donc beaucoup plus de points positifs que de points négatifs. Et en tout cas de beaux espoirs à nourrir avec un match référence qui tombe presque au meilleur moment. »

« Bastareaud a marqué beaucoup de points »

« Je ne peux pas m’avancer, je ne suis pas Philippe Saint-André, mais Michalak a fait 6/7 aux tirs au but, il a été excellent dans l’animation, il a eu un jeu au pied positif. A mon avis, le demi d’ouverture de l’équipe de France pour affronter l’Italie lors du premier match sera Frédéric Michalak. Du côté de Tillous-Borde, ça a été un match propre aussi. Mathieu Bastareaud a aussi marqué beaucoup de points, il a été très actif. Après, on a eu la confirmation du potentiel et du talent de Bernard Leroux, qui a été omniprésent. Mais c’est surtout collectivement, dans la stratégie et la trame de jeu qu’on a retrouvé beaucoup de satisfaction. On a vraiment les bases. Maintenant, l’équipe de France a trouvé son schéma, son organisation, la confiance. »

Source: rmcsport.com