Le Stade Rochelais est sous pression.

Les Maritimes restent sur six défaites consécutives et doivent absolument s’imposer contre Castres, ce samedi, pour éviter une terrible crise.

Interrogé via Midi Olympique, le deuxième ligne Rochelais Thomas Lavault a évoqué le caractère d’urgence. Extrait:

C’est maintenant ou jamais ! Exactement. On en est conscients. Dernière ligne droite. On retrouve tout le monde. On a le destin entre nos mains. Si on se donne les moyens, on peut faire de belles choses en fin de saison. C’est l’objectif. On est tous marqués par ça (la série de six défaites, NDLR) et on a à cœur de changer la donne sur la fin de saison.

Malgré tout, on a quand même eu cette coupure. Je pense qu’on aurait pu rester et s’entraîner comme des bêtes mais on avait besoin aussi, je pense, de passer un peu de temps chacun avec notre famille. Et de se retrouver avec une nouvelle énergie pour cette fin de saison. Ça fait du bien aussi de retrouver les internationaux (Alldritt, Atonio, Boudehent, Jegou). Sur un nouveau souffle d’énergie qui arrive, très positif. Et je pense que ça va être bénéfique pour le groupe, même s’ils ne vont pas tout changer. Ils étaient là aussi au début de cette série de défaites, mais on est en quête d’énergie positive.

Il savoure le retour des internationaux. Extrait:

C’est toujours top d’avoir des joueurs comme ça avec nous à l’entraînement. Ils ont quitté le club avec deux défaites en Champions Cup et, ensuite, ils ont enchaîné avec un tournoi, au début, frustrant, et, par la suite, top. Donc je pense qu’ils sont dans de très bonnes dispositions mentales pour attaquer la fin de saison. Ils n’ont qu’une envie, c’est de basculer ça sur le Top 14 et sur le Stade Rochelais.

Il s’attend à un très gros bloc avec le Top 14 et la Champions Cup. Extrait:

Oui, clairement. Il y a ces deux matchs et, après, ça bascule sur deux matchs de Coupe d’Europe potentielle. Donc c’est une très grosse fin de saison à laquelle nous assistons. On saura où se situer après ces deux matchs. Ça, c’est sûr.

Selon lui, le Stade Rochelais va véritablement pouvoir se tester lors des matches à venir contre Castres et Clermont. Extrait:

On retrouve ces équipes au moment où on en a le plus besoin, je pense. Parce qu’on veut se tester là-dessus. Qui de mieux que Castres et Clermont pour se tester sur le caractère et sur le combat ? […] On sait ce qu’on doit faire. On sait ce qui était notre force par le passé. C’est un peu les mots qu’on a eus cette semaine : tout simplement remettre l’église au milieu du village, entre guillemets. Et être fort sur nos bases. Si on l’est, on sait qu’on est une équipe dangereuse. Pour le moment, sur ne l’est pas. Du coup, on est de moins en moins dangereux. Il faut juste retrouver ça et faire peur à l’adversaire, comme on a pu le faire dans le passé, grâce à nos forces.

On parle beaucoup d’actes, maintenant. Oui, cette semaine permet de passer un peu à autre chose, d’avoir la tête à autre chose. Et, du coup, d’oublier un peu ce qui s’est passé. Mais je pense que ça nous pèse tous, au fond. Et on a besoin d’un résultat et d’une performance, surtout, pour gommer les échecs du passé.

Pour conclure, il évoque sa polyvalence aux postes de deuxième et troisième ligne. Extrait:

Ça me change, j’aime bien. Si ça peut être une corde de plus à mon arc, pourquoi pas (sourire). Après, ce n’est pas mon poste. Mais dans des cas de match où l’on prend un carton, où il faut dépanner, il n’y a aucun problème. Franchement, je me sens à l’aise. Après, c’est bien parce que ça me fait aussi un peu lever les yeux, changer mon attaque du rugby en général. Tu n’as pas les mêmes espaces que quand tu joues dans le cinq de devant, où tu tapes plus contre un mur. Donc oui, c’est plaisant. Après, je ne sais pas si ça continue dans le futur, mais en tout cas, je peux le faire