Thibault Lassalle: « Certains côtés d’Oyonnax me manquent mais… »

Thibault Lassalle: « Certains côtés d’Oyonnax me manquent mais… »

Le dimanche 3 janvier 2016 à 15:49 par David Demri

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lassalleIndiscutable à Oyonnax la saison dernière, le deuxième ligne béarnais du RCT, Thibault Lassalle n’a plus joué depuis près de deux mois, après un match raté face à Grenoble .
La dernière fois que vous avez joué, c’était à Grenoble il y a près de deux mois. Comment le vivez-vous ?

Thibault Lassalle. Je savais que ça pouvait arriver en rejoignant un club comme Toulon… Même si on ne se prépare jamais à ne pas faire une feuille de match pendant un mois et demi… Je me dis que c’est une expérience, à moi d’en tirer du positif même si c’est difficile. Quand j’aurai à nouveau ma chance, j’espère ne pas mettre un mois et demi pour refaire une feuille de match.

Vous aviez pourtant enchaîné quatre titularisations lors des cinq premières journées…

J’avais bien enchaîné, j’étais assez content. Mais c’était une période compliquée durant laquelle il manquait plein de mecs. On était beaucoup de nouveaux, la mayonnaise n’a pas forcément bien pris d’entrée. On avait fait des supers matchs de préparation, mais on s’est tout de suite fait « taper » à la maison par le Racing (22-27, 1re journée). Ça nous a mis dans la difficulté, même si on a redressé la barre. Pour mon cas personnel, je me suis loupé sur un match à Grenoble (29-33, 7e j., le 1er novembre). Je n’ai pas fait ce qu’il fallait pour conserver ma place. Avec la concurrence, je n’ai plus été invité.

Le RCT a traversé un début de saison contrasté. Comment l’expliquez-vous ?

19 joueurs étaient à la coupe du Monde ! Beaucoup de nouveaux venaient d’arriver, il fallait se faire un nouveau collectif, une nouvelle manière de fonctionner, une nouvelle vie en dehors du rugby…

L’héritage des joueurs tels que Hayman et, à votre poste, Botha et Williams, est-il lourd à porter ?

Personne ne va nier que c’étaient des joueurs d’exception qui ont beaucoup fait pour ce club. Si je ne l’ai pas vécu, apparemment, c’étaient des éléments importants dans la vie du groupe. Quatre titulaires devant sont partis d’un coup, forcément, ça impose de recréer un collectif. Mais c’est dans tous les clubs la même chose.

Entre Oyonnax et la galaxie de stars du RCT, est-ce le grand écart ?

C’est totalement différent. Ce qui n’est pas facile, c’est qu’à Oyo, on était une bande de copains hyper soudée. On se connaissait sur le bout des doigts. Les objectifs étaient différents aussi. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai choisi Toulon. Je voulais connaître autre chose et me remettre en question aussi. Certains côtés d’Oyonnax me manquent, mais j’aurais raté d’autres choses en y restant. Côtoyer des mecs comme Giteau, c’est énorme. Ça ne peut que faire grandir.

Les méthodes de Christophe Urios et Bernard Laporte sont-elles très différentes ?

C’est difficile de comparer… Le contexte et le club sont différents. Peut-être que Christophe s’attardait plus sur l’humain, la vie de groupe. Bernard Laporte est plus axé sur la performance pure : quand il fait appel à un joueur, il faut qu’il réponde présent. Sinon, c’est un autre qui joue. Mais c’est justement la force de Toulon.

Au RCT, Bernard Laporte est en campagne pour la FFR, Diego Dominguez va prendre sa succession… Est-ce perturbant ?

Les mecs sont focalisés sur les rendez-vous à venir. Vous savez, on entend tellement de choses qu’on ne peut pas savoir… Diego Dominguez prend la température, il est dans l’observation pour voir comment fonctionnent les joueurs, le staff.

Que pensez-vous de la Section, souvent malmenée à l’extérieur ?

Même s’ils se sont beaucoup renforcés, ils subissent la même chose tous les clubs qui sont montés avant eux. D’après ce que j’ai pu en voir, les deux Néo-Zed (Conrad Smith et Colin Slade) vont leur faire beaucoup de bien.

Votre nom a circulé du côté de Pau…

On me l’a dit. Mais il n’y a rien de spécial.

Source: sudouest.fr

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