Le troisième ligne Steeve Blanc-Mappaz a quitté le FC Grenoble cet été afin de rejoindre les rangs du LOU Rugby.

Ce-dernier s’est confié via Le Progrès.

Il explique que pour le moment, tout se passe bien. Extrait:

« Plutôt bien. C’est toujours dur de se remettre dedans, mais on est tous rentré dans le vif du sujet. On est parti sur un cycle de travail physique avec beaucoup de musculation et d’exercices cardios. Ça permet de reprendre bien correctement et d’affûter les corps pour la longue saison qui nous attend. »

Il confirme un gros changement avec Grenoble. Extrait:

« Ça change, mais j’avais bougé avant Grenoble. J’ai donc cette expérience des arrivées dans un nouveau club, de ce qu’il faut mettre en place, se concentrer sur soi pour être bien physiquement, bien connaître les animations, les plans de jeu, la touche surtout pour moi, ce qui prend toujours un peu de temps. »

Il indique connaitre de nombreux joueurs mais également plusieurs techniciens. Extrait:

« Il y a pas mal de Grenoblois en effet. Arriver dans un effectif avec des gens que j’ai côtoyés précédemment est une bonne chose pour moi, ça me permet d’avoir certaines facilités. »

Il explique comment se sont déroulés les négociations avec le LOU Rugby. Extrait:

« Les négociations se sont passées comme elles se sont passées avec Grenoble. J’avais envie d’avoir un dernier challenge en Top 14 si c’était possible. J’ai tout fait pour, je me suis entraîné dur, j’ai essayé d’être performant sur le terrain pour accrocher le wagon une dernière fois. Ça s’est fait sur la fin de saison. J’avais toujours envie de progresser, d’apprendre encore, d’apporter quelque chose dans un collectif. Ça s’est fait tardivement mais pour mon plus grand plaisir. »

A 34 ans, Steeve Blanc-Mappaz va découvrir le Top 14. Il se confie. Extrait:

« J’ai connu le monde professionnel tard parce que j’ai joué longtemps à Chambéry, je ne suis parti en ProD2 qu’à 27 ans. J’ai donc encore assez de fraîcheur dans le monde pro, et je suis aussi épargné par les blessures. J’ai toujours cette soif d’apprendre. On ne va pas me voir progresser comme un jeune, mais j’ai beaucoup à apporter au niveau de l’expérience acquise ces dernières années. J’ai envie d’apporter ma pierre à l’édifice dans ce collectif. Si ça passe par apporter ne serait-ce que mon professionnalisme, mon sérieux à l’entraînement et en dehors, ce sera vraiment du plus. Ce que je veux, c’est que l’équipe performe, c’est ce qui est important. 

En Top 14, je sais que le niveau est extrêmement difficile. Je connais très peu ce championnat car l’année où nous y étions avec Grenoble, j’avais été blessé et avais peu joué. C’est vrai que j’avais cette envie de le retrouver pour essayer de performer, d’amener mes capacités, ce que je n’avais pas pu faire avec Grenoble. Mon challenge, c’est d’avoir des résultats, de batailler partout avec cette équipe. Et la qualification est un objectif pour tout compétiteur.»

Pour conclure, il indique avoir hâte de pouvoir rivaliser avec les meilleurs. Extrait:

« Bien sûr, en plus avec un terrain synthétique où il y a beaucoup de vitesse. Je suis en train de faire connaissance avec le projet de jeu, c’est quelque chose que j’aime. On a beaucoup de liberté en troisième ligne, ça me plaît avec mon profil de coureur qui me déplace beaucoup. Mais il ne faut pas oublier que le rugby commence devant. Il va falloir mettre beaucoup de combat, avoir un pack très solide sur la mêlée et les ballons portés pour rivaliser avec les meilleures équipes. »