Stade-Français : « On ne va pas se mentir, le contexte n’a, malheureusement, jamais été vraiment simple cette saison »

Stade-Français : « On ne va pas se mentir, le contexte n’a, malheureusement, jamais été vraiment simple cette saison »

Le vendredi 28 mars 2025 à 1:23 par David Demri

0 Commentaire

Publicité

Le Stade-Français Paris reste sur deux victoires consécutives.

C’est une première pour le club de la Capitale, depuis le début de la saison.

Ce samedi, les Parisiens affronteront Montpellier dans le cadre de la 20ème journée du Top 14.

Interrogé à l’approche de cette rencontre, l’entraineur adjoint de Paris, Julien Tastet s’est confié via Midi Olympique.

Il savoure cet enchainement de deux victoires consécutives. Extrait:

C’est la première fois que l’on enchaîne deux victoires consécutives. Au regard de notre situation, c’est top. Évidemment, on va en parler, nous avons eu des secteurs en difficulté contre Bayonne, notamment la défense de ballon de portée mais aussi la discipline, mais malgré tout l’équipe n’a pas craqué. Le même match il y a deux mois, nous n’aurions peut-être pas eu le même caractère et nous nous serions écroulés. C’est donc fondateur. Ce n’est pas ça qui va nous faire gagner à Montpellier mais, au moins, ça a redonné de la confiance au groupe et l’envie de vite retrouver le terrain pour à nouveau faire une bonne partie. Lundi, il y avait des sourires à l’entraînement. C’est bien pour l’équipe, pour les joueurs et pour le club.

On ne va pas se mentir, le contexte n’a, malheureusement, jamais été vraiment simple cette saison. Et effectivement, cette dynamique, nous n’avons pas réussi à l’enclencher pour tout un tas de paramètres.

Il regrette cependant les problèmes rencontrés dans le secteur de la touche. Extrait:

Ce qui m’embête le plus, c’est que nous avons des joueurs qui ont de l’appétence pour ce secteur-là, Une semaine plus tôt, nous avions fait 100 % face à La Rochelle et nous leur avions volé de nombreux ballons, huit je crois. Or, face à Bayonne, ce qui me dérange le plus, ce n’est pas de perdre un ballon parce que ça arrive à tout le monde, mais c’est d’en perdre trois en zone de marque. Il y en a deux autres, plutôt dans la zone 40-40, liés à la relation lanceur-sauteur. Il y a les deux premières, une qui est trop haute, et une qui est trop basse.

Heureusement, ça ne nous a pas porté préjudice pour la victoire, mais avoir trois balles de marque sans en concrétiser une seule, ça me chagrine. Arthur Iturria a mis beaucoup de pression dans la zone de Romain, Briatte, ce qui nous a perturbés. Ensuite, nous avons eu l’intelligence d’attaquer d’autres zones. On a alors trouvé plus de solutions sur la deuxième mi-temps avec une belle efficacité sur les ballons portés.

Il se méfie également énormément de la défense des ballons portés, un secteur en défaillance. Extrait:

Les joueurs le savent, ils ont de la fierté, de l’orgueil, on ne peut pas renouveler cette prestation sur la défense des ballons portés, surtout au regard de la qualité de Montpellier dans ce secteur. Notre problématique, c’est qu’on a été trop haut dans notre positionnement face à une équipe un poil plus puissante que nous, plus lourde, au moins sur le début du match. Je vous avoue donc qu’on a passé du temps hier (mardi) à travailler cette phase de jeu. On va y revenir demain (ce jeudi) pour à nouveau retrouver de l’efficacité à Montpellier. Ça a vraiment été le focus de la semaine.

Pour conclure, il avoue craindre la puissance des avants Montpelliérains. Extrait:

Oui, parce que Montpellier est une équipe performante dans ce secteur de jeu. C’est une équipe qui s’appuie beaucoup sur les mauls, notamment autour de la puissance de Vunipola. En plus, je pense qu’ils auront vu notre match contre Bayonne. Mais nos garçons, je le répète, ont de la fierté et de l’orgueil.

Publicité

0 Commentaire