Les difficultés actuelles du RCT ne sauraient être attribuées au seul départ de Sonny Bill Williams. Mais l’absence du centre néo-zélandais se fait tout de même ressentir. Williams a choisi de revenir au pays afin de postuler à une place dans le groupe all black qui disputera la Coupe du monde dans un an. Quelles sont donc ses chances d’y parvenir ?

Sa défense est pointée du doigt

Selon la presse néo-zélandaise, il n’y a aucun doute que Williams intégrera les All Blacks pour leur Tournée de novembre. Cela malgré de sérieuses lacunes pour les observateurs locaux. En premier lieu, c’est la défense de l’ancien Toulonnais qui est pointée du doigt. Directement responsable sur deux essais encaissés par les Crusaders en ITM Cup, Sonny Bill Williams est même comparé à Pinocchio lorsqu’il s’agit de défendre. La faute à un placement souvent inopportun et à un instinct en la matière tout sauf naturel. Heureusement pour lui, son talent en attaque parvient à équilibrer les comptes.

Des qualités naturelles qui forcent l’admiration

Surtout, les observateurs sont unanimes pour dire que ses faiblesses peuvent être travaillées et effacées. Pour ces derniers, Williams est encore un joueur en formation. En revanche, ses qualités athlétiques et son habileté naturelle n’en finissent pas de ravir les chroniqueurs du rugby néo-zélandais. Et tout le monde s’accorde pour dire que l’encadrement des All Blacks doit se réjouir d’avoir réussi à faire revenir ce diamant brut au pays. Ne reste plus qu’à le tailler correctement.