Son faible temps de jeu, sa relation avec Novès, sa séparation… Maxime Mermoz déballe tout !
Son faible temps de jeu, sa relation avec Novès, sa séparation… Maxime Mermoz déballe tout !
Le mercredi 8 avril 2020 à 18:37 par David Demri
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Le trois-quarts centre international Français, Maxime Mermoz s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer sa carrière qui devrait toucher à sa fin dans les semaines à venir.
Dans un premier temps, il explique pourquoi il n’est plus utilisé par le staff du Stade-Toulousain cette saison. Extrait:
« Après m’être blessé à une épaule, j’ai repris la compétition en octobre et joué quelques minutes contre Castres. Mais depuis que les internationaux sont revenus du Mondial, je ne suis plus du tout utilisé. Aujourd’hui, je suis en fin de contrat et le coach préfère utiliser les mecs qu’il aura sous la main l’an prochain. Je le comprends. Et vu que je ne suis pas casse-couilles, je continue à venir à l’entraînement en
souriant. »
Il avoue avoir connu une période compliquée avec son départ vers Newcastle, le décès de son père, sa séparation avec la mère de son fils et sa blessure à l’épaule. Extrait:
« Mon rugby n’a jamais changé. La flamme est juste un peu différente. Je suis parti à Newcastle après le décès de mon papa ; dans la foulée, je me suis séparé de la mère de mon fils dans des conditions difficiles et, au final, tout ceci m’a un peu éloigné de ma passion. À mon arrivée à Toulouse, l’an passé, j’ai vite retrouvé la patate mais ma blessure à l’épaule a été mal gérée par des gens en qui j’avais confiance : j’ai perdu trois mois, je suis finalement revenu et dernièrement, l’épidémie de coronavirus a tout suspendu. En clair, il n’y a pas de justice dans le sport et la vie est injuste par nature : Kobe Bryant est mort alors qu’il était un dieu vivant. Moi, à mon humble niveau, j’en ai aussi bavé. Mais mes titres, on ne me les enlèvera pas : ouais, le rugby, je l’ai kiffé… »
Désormais, Maxime Mermoz affirme avoir d’autres aspirations que le rugby. Extrait:
« Cela fait dix-huit ans que je m’entraîne tous les jours et aujourd’hui, j’ai d’autres aspirations, qu’elles soient intellectuelles ou professionnelles. On m’a d’ailleurs souvent reproché, au rugby, d’être à la marge parce que j’avais d’autres loisirs. Je ne me bourrais pas la gueule le samedi soir, je n’essayais pas d’exister aux yeux du groupe à tout prix. En fait, je considérais juste que filer des conseils à un jeune sur sa passe ou son jeu au pied lui apportait beaucoup plus qu’un bizutage à la con. Et puis, j’ai toujours refusé de renvoyer aux leaders du vestiaire l’image qu’ils voulaient avoir d’eux-mêmes. Je ne me mettais pas à genoux. J’ai par exemple beaucoup de respect pour Guy Novès : c’est un monstre de coach et ce fut un énorme plaisir de rejouer pour lui chez les Bleus. Mais à Toulouse, il aimait passer pour le père spirituel des joueurs : moi, à l’époque, j’avais 17 ans, j’arrivais d’Epinal et un père, j’en avais déjà un ; je n’étais pas là à bader qui que ce soit. »
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2 Commentaires
Dans la vie il est important d’être soit même à condition de ne rien regretter
Après certains ont besoin d’être des idoles des stars un ego démesuré
Mais cela quand il tombe ont du mal à s’en remettre
Bon mec je te souhaite une bonne reconversion tu restera présent dans la grande famille du Rct….
Un joueur atypique et attachant, son ITW est comme lui, sans détour, » il avait déjà un papa « , j’adore !