Le trois-quarts centre Fidjien de l’Aviron Bayonnais, Sireli Maqala a récemment reçu l’Oscar Midi Olympique pour son excellent début de saison.

Interrogé via Midi Olympique, le joueur Bayonnais a expliqué être très fier de recevoir cet oscar. Extrait:

J’ai été vraiment étonné et très fier d’avoir reçu cet oscar. C’est la plus haute distinction individuelle que j’ai reçue. J’espère que ce ne sera pas la dernière. On verra par la suite mais je vais continuer à me donner pour avoir de tels prix.

Il l’avoue : s’exprimer devant tant de gens a été un exercice délicat pour lui. Extrait:

Oh ! Très difficile. J’étais au-dessus de tout ce public et c’est quelque chose qui ne se passait pas en équipe. Si je fais la comparaison avec le rugby, cela n’a rien à voir. C’est plus facile d’être sur le terrain devant 15000 spectateurs que, seul, sur scène devant 850 personnes.

Dans la foulée, il évoque le début de saison de l’Aviron Bayonnais. Extrait:

Le début de saison a été très compliqué. On a failli perdre à la maison contre Perpignan. Mais mentalement, l’équipe a complètement changé avant le match contre Bordeaux. Les coachs ont eu un très bon discours. Depuis, tous les joueurs se sont mis en tête de donner le meilleur d’eux-mêmes. Cet effet de groupe a rendu l’équipe meilleure.

Il explique ensuite pourquoi il a préféré signer à Bayonne plutôt qu’à Toulon. Extrait:

Après les JO de Tokyo, je m’étais dit que le premier club qui me démarcherait serait celui qui me voudrait vraiment. Donc je prendrais le premier club qui me solliciterait. Ca a été Bayonne. Il y avait aussi Toulon. Mais l’Aviron qui, à ce moment-là, était en Pro D2, allait pouvoir me permettre de progresser plus rapidement.

Il ne cache pas que son début d’aventure avec Bayonne a été délicat. Il souhaitait même rentrer au pays. Extrait:

Les quatre, cinq premiers mois ont été difficiles. Ma maison me manquait. J’avais même envie de retourner aux Fidji. Mais pour aider ma famille et rendre tout le monde fier là-bas, j’étais obligé de rester. Je me suis fait mal mais je suis resté.

Ca a été beaucoup plus simple quand j’ai rencontré Iduzki. (NDLR : sa compagne, fille de l’international de Bayonne, Peio Dospital) Elle m’accompagne partout, m’introduit dans les divers milieux. Elle m’aide à communiquer en français. Je me sens plus à l’aise avec elle.

Il l’affirme : son ambition est de terminer dans le top 6 avec Bayonne. Extrait:

Le but est de finir dans les six premiers effectivement. On en a parlé avec toute l’équipe cette semaine à l’entraînement. Et c’est tout à fait possible.