Partira, partira pas ? Alors que la liste des talonneurs éclopés n’en finit pas de s’allonger au Stade Toulousain, le sort de William Servat continue d’alimenter toutes les conversations dans le cercle finalement très fermé des vrais supporters rouge et noir. « Je trouve que c’est dommage de laisser partir comme ça quelqu’un qui a tout donné, regrette Jean-Marc Arnaud, président du Huit. Mais c’est une politique mis en œuvre depuis longtemps, à laquelle le club ne veut pas déroger. On ne fait pas de cadeau ni à l’un, ni à l’autre. Comme pour Cédric Heymans l’an dernier. Par le passé, d’autres joueurs sont partis fâchés, mais les résultats sportifs sont là ». Au bar Le Rouge et Noir, à l’heure de l’apéro, on s’accroche encore aux discussions en cours évoquées par le président Bouscatel : « Rien n’est fait à ma connaissance, note Huguette Loncan. Ce serait encore un grand joueur qui s’en irait. Après avoir marqué l’histoire du club pendant dix ans, ce n’est pas rien ». « C’est le professionnalisme, constate Michel, quand il faut jouer sur deux tableaux plus l’équipe de France, on privilégie les jeunes ». Trop vieux ? Mais que dire quand Toulon propose trois ans de contrat ? « S’il part, c’est aussi qu’on lui a manqué de respect. Botha est arrivé d’Afrique du sud, payé deux fois plus et il s’est blessé. William a de quoi avoir les b… », croit savoir un initié. Reste une autre solution : « Puisque qu’on cherche un entraîneur des avants, pourquoi pas lui ?, s’interroge Jean-Marc Arnaud, il serait légitime ». Chiche !

Source: ladepeche.fr