Servat, Dusautoir et McAlister, trois atouts pour Toulouse

Servat, Dusautoir et McAlister, trois atouts pour Toulouse

Le vendredi 24 mai 2013 à 14:08 par David Demri

3 Commentaires

Publicité

Servat, Dusautoir et Luke McAlister : arrêt sur trois joueurs clés chez les champions de France.

La renaissance printanière de Toulouse est un phénomène désormais bien identifié. On connaît les raisons des difficultés hivernales des hommes de Guy Novès. Elles sont le plus souvent liées à la mobilisation des cadres de la maison avec l’équipe de France. Là où cette saison a tranché avec les précédentes, c’est que même avant le tournoi des Six Nations, le Stade Toulousain a traîné une forme de morosité, évoluant deux tons en dessous de ces rivaux clermontois et toulonnais.

Et puis, à l’approche des phases finales, tandis que Guy Novès en interne durcissait son discours, Toulouse a donc remis de l’ordre dans son rugby, écartant le Racing-Métro de son chemin avec une autorité qu’on ne lui avait pas encore vu cette saison.

Tout au long de cette édition, deux joueurs toulousains seront ressortis du lot : Yoann Huget pour les lignes arrière, et Louis Picamoles, souvent exceptionnel, chez les avants. Mais avec le printemps trois autres papas sont sortis de l’ombre : William Servat, Thierry Dusautoir et Luke McAlister. Ce trio-là a sans doute les clés d’une qualification toulousaine.

William Servat, toujours n° 1 des deux

Il aura vécu une saison étrange et sans doute compliquée à gérer. À 34 ans, il l’avait débutée dans la peau d’un entraîneur débutant. Et heureusement pour le Stade Toulousain, il s’était fixé le rendez-vous des Barbarians français contre le Japon fin novembre pour mettre un terme à sa carrière de joueur. En fait les blessures à répétition des talonneurs Botha et Bregvadze, les difficultés au lancer du jeune Tolofua, l’ont obligé à différer sa retraite. Même s’il a parfois donné cet hiver le sentiment d’avoir le souffle court, il a pris l’ascendant sur son vis-à-vis Dimitri Szarzewski lors du barrage.

Avec quinze jours de préparation, peut-être verra-t-on ce soir le meilleur William Servat, celui capable de faire sauter le verrou d’une défense, le guide du cinq de devant. Et puis, avec plus 86 % de réussite sur ses lancers, « la Bûche » reste le meilleur spécialiste français juste derrière Benjamin Kayser.

Thierry Dusautoir, le compétiteur retrouvé

« Thierry, il est né pour ces matches couperet, c’est un immense compétiteur, un joueur d’une fierté rare », dit de lui Jacques Delmas qui l’a entraîné avec le BO. Blessé au genou cet automne, le troisième ligne aile toulousain a traversé une période de doute. Mais le Quinze de France l’a paradoxalement relancé. Alors qu’il n’était pas certain d’être titulaire, la blessure de Pascal Papé contre l’Italie en début de tournoi, a obligé Philippe Saint-André à lui rendre le capitanat. Et confronté à un double défi, celui de retrouver son meilleur niveau et de guider une équipe en souffrance, Thierry Dusautoir est redevenu un incontournable. Sa confrontation avec la redoutable troisième ligne toulonnaise promet des étincelles.

Luke McAlister, le réveil du surdoué

L’ouvreur néo-zélandais avait été l’homme des phases finales la saison dernière. Mais ce surdoué tombe parfois dans la facilité et l’individualisme. Inconstant cet hiver, l’ancien All Black a fait de nouveau la démonstration de ces immenses qualités face au Racing-Métro. Impeccable dans son rôle de buteur (23 points, 8/9), il a animé avec beaucoup de vista le jeu toulousain, attaquant la ligne avec beaucoup d’agressivité.

Il sera chargé d’aller porter le danger dans la zone de Jonny Wilkinson. On peut penser qu’il prendra aussi appui sur Yannick Jauzion. L’entente entre les deux joueurs s’était révélée déterminante il y a deux semaines.

Source: sudouest.fr

Publicité

3 Commentaires

  1. starlette 24 mai 2013 at 14h- Répondre

    dussautoir va se lever quand masoë va avancer avec le ballon…il doit lui rester quelques séquelles du choc en demi l’an dernier lors de toulouse/castres dont on se demande comment les castrais ont pu perdre ce match….à oui c’est vincent clerc qui rattrape un castrais dans l’en but et qui l’empêche de marquer 😯 😯

  2. starlette 24 mai 2013 at 15h- Répondre

    servat no1 des 2???c’est une plaisanterie?à oui à toulouse alors…là je suis d’accord 😉 😯

  3. oeil de petugue 24 mai 2013 at 18h- Répondre

    Seulement que trois atouts ? A TOULON ; sans les remplaçants il y en a déjà 15 . 😳 🙄