En fin de contrat avec le Rugby Club Toulonnais au mois de juin prochain, le troisième ligne Sergio Parisse ne sait pas encore de quoi sera fait son avenir.

Va-t-il décider de mettre un terme à sa carrière à 36 ans ? Va-t-il prolonger sa carrière au RCT ? Ailleurs ?

Interrogé à ce sujet en conférence de presse, le joueur Varois a indiqué ne pas avoir encore pris sa décision. Il est toujours dans la réflexion. Extrait:

« Mon avenir ? C’est toujours pareil (rire). Je suis dans la réflexion et l’échange. C’est une question que l’on me pose souvent : les journalistes, les gens dans la rue, ma famille aussi. Je pense que je suis en fin de carrière et c’est important pour moi de voir toutes les possibilités et d’être honnête avec moi-même. Je n’ai pas envie de pousser ou de forcer et de faire une autre saison juste pour jouer. J’ai envie de jouer bien et un bon rugby. Si je sens que mon corps ne me le permet pas, je ne vais pas forcer. Pour le moment, je suis assez satisfait de mon petit parcours au RCT. J’essaie d’être performant avec mon club semaine après semaine et donner le maximum. »

Il est néanmoins conscient que le temps passe et qu’il devra prochainement se positionner. Extrait:

« Bien évidemment, d’ici les prochaines semaines, il y aura de l’évolution concernant mon avenir. Je vais devoir faire des choix et j’essaierai de faire le meilleur choix possible et le plus cohérent. Mais aujourd’hui, ce n’est pas quelque chose qui me perturbe dans mon état d’esprit. Je suis conscients de cela, c’est important comme choix. Mais je suis tellement focalisé sur mon jeu, mon rugby et les ambitions du club que ça ne me perturbe pas. »

Une chose est sûre : mentalement, Sergio Parisse a encore envie de jouer au rugby. Extrait:

« Mentalement, je peux encore jouer 30 ans. J’adore m’entraîner, j’adore toucher le ballon. Le problème n’est pas au niveau mental. Mais physiquement, il faut être cohérent. A 36 ans, après de nombreuses années à haut niveau en jouant beaucoup de matches, on a des blessures et le corps à la fin, il faut savoir l’écouter. Mais le fait d’y penser et d’y réfléchir, je me dis que ma carrière est rapidement passée car je n’ai pas vu passer ces années. J’ai eu la chance de jouer à ce niveau-là et la retraite va bien arriver à un moment ou à un autre. »