Sergio Parisse répond aux questions des supporters Toulonnais
Sergio Parisse répond aux questions des supporters Toulonnais
Le jeudi 18 juin 2020 à 18:18 par David Demri
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Chaque semaine, un joueur du Rugby Club Toulonnais répond aux question des supporters du club Varois via le compte Instagram du RCT.
Ce jeudi, c’était au tour du troisième ligne international Italien Sergio Parisse de répondre aux questions des supporters.
Et voici ses réponses ci-dessous :
Quand as-tu commencé le rugby ?
J’ai commencé le rugby à l’âge de 6 ans en Argentine car mes parents habitaient là-bas. Mon père a fait du rugby mais il ne voulait pas que je fasse du rugby. Comme tous les enfants, je voulais faire du rugby comme mon papa. Je suis allé dans un petit club qui est l’Universitario de la Plata. Et j’ai commencé là-bas à faire mes premiers pas dans ce sport.
Qui était ton idole quand tu étais petit ?
Je pense que comme tous les joueurs de rugby, Jonah Lomu était l’idole car il prenait le ballon, il fonçait sur tout le monde est il marquait des essais. C’était lui que je regardais quand j’étais petit.
Pourquoi avoir choisi Toulon plutôt qu’un autre club ?
J’ai choisi le RCT plutôt qu’un autre club parce que c’est un club qui a une histoire très importante. C’est un club que j’ai regardé et que j’ai affronté à de nombreuses reprises avec le Stade-Français et j’ai toujours admiré ce club. Il a un palmarès très important et avec un public très important qui est toujours derrière l’équipe. Mon choix était assez simple à faire. Ce n’est pas facile de refuser une opportunité comme celle du RCT. C’était pour moi une très belle opportunité. Je suis très content de mon choix.
De quelle région d’Italie viens-tu ?
Je viens du centre – sud de l’Italie. Mon père vient du centre de l’Italie et ma mère du Sud de l’Italie. Même si je suis né en Argentine avec ma sœur car mes parents travaillaient là-bas, mes origines sont du centre – sud de l’Italie.
Quel est ton meilleur souvenir avec Toulon ?
Mon meilleur souvenir avec Toulon… Cela ne fait pas longtemps que je joue au RCT mais pour moi, c’était le match contre les Scarlets que l’on a gagné à Mayol lors de la Challenge Cup. On l’a gagné à la 87ème minute à l’arrache. C’était un beau souvenir car cette victoire-là marque les esprits de l’équipe et nous a donné l’élan nécessaire pour enchaîner 11 ou 12 matches sans défaite.
Quel est ton plus beau souvenir avec l’équipe d’Italie ?
Mon plus beau souvenir avec l’Italie, c’est mon premier match à l’âge de 18 ans, contre les Blacks en Nouvelle-Zélande avec Jonah Lomu en remplaçant, mon idole quand j’étais petit. C’était fort en émotion. J’ai aussi eu quelques bons moments et quelques bons souvenirs avec la Squadra contre l’Ecosse et contre l’Irlande. Mais c’est surtout mon premier match en sélection. C’était un moment important pour moi. Je me rappelle aussi que l’on a battu la France pour la première fois en 2011, puis en 2013 aussi toujours contre la France. En 2016 on a battu l’Afrique du Sud.
Qu’as-tu ressenti lors de ton premier match à Mayol ?
J’ai pris énormément de plaisir, j’étais remplaçant contre les Scarlets et je suis rentré. La rentrée sur la pelouse, devant le public de Mayol et sentir le public applaudir lors de mon entrée, c’était un signe d’énorme respect et beaucoup de plaisir. J’ai porté les couleurs de Paris pendant de nombreuses années et à Mayol j’étais pas mal sifflé par les supporters. C’était un beau souvenir d’entrer sur le terrain de Mayol et sentir rapidement le soutien des supporters.
Si tu devais rejouer un match dans ta carrière, ce serait lequel ?
Je ne sais pas, plusieurs. Surement celui en 2007, lors de la Coupe du monde avec l’Italie, à Saint-Etienne. On perd de deux points contre l’Ecosse. Ce match nous aurait permis de nous qualifier pour les quarts de finales. J’aimerai bien le rejouer car on manque trois pénalités alors qu’avec une seule pénalité on passait en quart de finale.
Comment est l’ambiance au RCT ?
C’était plutôt chouette pour moi. Je connaissais déjà Raphaël Lakafia et Hugo Bonneval du Stade-Français. J’ai rencontré aussi pas mal de jeunes. C’est un club qui bosse beaucoup derrière l’équipe. Patrice Collazo et tout son staff aussi. J’ai trouvé une ambiance saine. Pour moi, ça me fait plaisir d’arriver dans cet environnement. Je suis ravi de l’ambiance.
Selon toi, qui sont les jeunes qui vont se révéler ces prochaines années ?
Il y a pas mal de jeunes joueurs avec un gros potentiel. Il y’en a beaucoup et je n’ai pas envie d’en citer un plutôt qu’un autre. Mais Louis Carbonel et Jean-Baptiste Gros sont deux jeunes joueurs qui ont énormément de potentiel. J’espère qu’ils vont continuer à grandir au club et aussi en équipe nationale.
Qu’aimerais-tu faire après le rugby ?
Après le rugby, très bientôt donc (rire), j’aimerai rester dans le rugby parce que c’est le sport que j’aime et si j’ai la chance de pouvoir continuer dans le milieu du rugby, j’aimerai bien. Pourquoi pas commencer un parcours en tant qu’entraîneur ou dirigeant. Je ne sais pas. J’ai envie de rester dans le milieu du rugby, c’est sûr.
Quelles sont les qualités d’un bon numéro 8 ?
Un numéro 8 doit savoir tout faire : plaquer, courir avec le ballon, faire des passes, gratter, sauter en touche. Il doit être un peu multitâches.
A quel âge as-tu coupé tes cheveux pour la dernière fois ? (question posée par Hugo Bonneval)
La question très recherchée et avec beaucoup d’imagination, mais ça ne m’étonne pas de la part d’Hugo Bonneval. Pour répondre à ta question mon petit Hugo : la dernière fois que je suis allé chez le coiffeur, j’avais 24 ans donc il y a 13 ans. Comme tout le monde peut le voir, je le fais désormais tout seul à la maison avec la tondeuse.
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Je suis fan à 100% de Sergio. Cela faisait peut-être 10 ans que j’espérais le voir jouer sous nos couleurs. Et le rêve s’est enfin réalisé.
Rct yoda jamais je n’aurais pu penser qu’il pése autant sur un match pendant 80 minutes à son âge. Je lui et nous souhaite qu’il fasse une aussi bonne saison que l’année dernière et enfin la sorti qu’il mérite avec l’equipe d’Italie
Profitons.On a encore un grand champion sous le maillot du RCT.
Mon seul regret ne pas avoir pu voir en même temps sous le même maillot Juan et Sergio. Deux cerveaux du jeu et dans des domaines différents mais très complémentaires.
Eric
Pilou Pilou
Profitons.On a encore un grand champion sous le maillot du RCT.
Mon seul regret ne pas avoir pu voir en même temps sous le même maillot Juan et Sergio. Deux cerveaux du jeu et dans des domaines différents mais très complémentaires.
Et que Mayol en fin de saison lui offre une sortie digne des plus grands
Eric
Pilou Pilou
Il tire beaucoup sur la corde, espérons qu’elle ne pète pas en cours de saison.