Le troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Sergio Parisse s’est confié dans les colonnes du journal régional Var-matin pour évoquer le match à venir contre Bordeaux-Bègles, programmé samedi après-midi au Stade Mayol.

Ce-dernier l’affirme clairement : le match perdu contre Clermont a fait beaucoup de mal au groupe qui pensait pouvoir remporter la rencontre.

Il indique que cette défaite a été difficile à avaler et à digérer puisqu’une victoire aurait permis au RCT de conforter sa place dans le top 6. Extrait:

« Cette défaite nous a fait du mal. Elle est difficile à avaler car autant on a été dépassé dans l’intensité à Montpellier, autant à Clermont on a fait un match intéressant dans l’engagement et dans l’envie de ramener quelque chose. On avait réglé nos problèmes de discipline vus à Montpellier, on a fait les bons choix et il y a eu un très bon état d’esprit. On avait mis les bons ingrédients, mais malheureusement, on est reparti les mains vides. On ne ramène même pas un point, c’est doublement frustrant. C’est dommage car une victoire nous aurait quasiment assuré une place dans les six premiers. Aujourd’hui on est comptablement en danger. On a grillé toutes nos cartouches. »

Désormais, toutes les cartouches ont été grillées et le RCT se retrouve dans l’obligation de s’imposer ce samedi après-midi contre Bordeaux-Bègles.

Il concède d’ailleurs que le groupe Toulonnais a la pression étant donné la situation comptable de l’équipe. Extrait:

« Il a fallu récupérer physiquement et mentalement car on a enchaîné trois matchs en une semaine. À Montpellier et Clermont, on a grillé toutes nos cartouches. Ça ne sert à rien de pleurer sur les matchs perdus. On sait ce qu’il nous reste à faire. Il reste deux matchs pour se qualifier. On n’a plus droit à l’erreur. Il faut battre Bordeaux et Castres, on n’a plus le choix. Pour moi, on y arrivera en étant exigeant sans être négatif ou pessimiste, en donnant une énergie positive. Il faut toujours regarder l’avenir et rester serein quand les résultats ne viennent pas et que la pression monte. Elle ne doit pas nous faire déjouer et nous amener à être frileux. Il ne faut pas trop regarder le classement pour emmagasiner toute l’énergie mentale et physique nécessaire. »

Pour conclure, Sergio Parisse ne cache pas être heureux de pouvoir compter sur la présence d’environ 1 000 supporters dans les tribunes dès samedi. Extrait:

« On va rejouer samedi devant notre public avec une jauge de 1 000 personnes. Ca va faire du bien d’entendre les supporters et pas que les entraineurs au bord du terrain ! »