L’ancien arrière international Français Serge Blanco s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique de ce vendredi pour évoquer divers sujets, dont notamment sa carrière sportive.

Il explique notamment qu’il détestait effectuer les préparations physiques lorsqu’il était encore joueur.

Par exemple, il ne savait pas faire de traction. Extrait:

« Moi, je détestais la préparation physique. Un jour, on nous demande de faire des tractions. Avec Jean-Luc Joinel et Jean-Pierre Garuet, nous avons été incapables d’en faire une seule et le préparateur physique s’est rendu dans la chambre de Jacques Fouroux pour lui dire qu’on ne pouvait partir en Coupe du monde avec des gens comme nous ! »

Il indique être un bon vivant et ne pas forcément faire attention à ce genre de choses. Extrait:

« Moi, je suis un bon vivant. Si toi, tu préfères faire 70 bornes en montagne tous les jours parce que ça te rend heureux, vas-y ! Tu es libre ! »

Pour conclure, Serge Blanco explique que nombreux de ses amis faisant attention à leur vie sont finalement décédés avant lui. Extrait:

« Je ne veux donner des leçons à personne mais j’ai connu, au fil de mon existence, trop de mecs ayant fait attention à tout, leur vie : et ils sont pourtant partis avant moi. […] Il faut vivre, il faut rire, avoir du plaisir et le moins de regret possible. Un de mes bons amis, le professeur Khayat, est l’un des plus grands cancérologues du pays. Après un week-end où je l’avais initié au monde de la tauromachie, je lui avais dit : « T’as quand même un sacré coup de fourchette, David ! » Il m’avait répondu : « Je vois tellement de gens en fin de vie me disant regretter de ne pas avoir assez profité de leur existence que je veux croquer dans la mienne. » Et alors ? Chacun est libre de trouver le bonheur de la façon dont il l’entend. »