Ce samedi après-midi, le LOU Rugby défiera le Racing 92 à Paris La Défense Arena dans le cadre de la quatrième journée du Top 14.

L’ancien ouvreur Jonathan Wisniewski – lequel a pris sa retraite sportive au mois de juin dernier – s’est confié dans les colonnes du journal Le Parisien pour évoquer ce match entre deux équipes qu’il connaît très bien pour avoir évolué dans les deux clubs.

Dans un premier temps, Jonathan Wisniewski rappelle que le Racing 92 possède de nombreuses stars dans son effectif, surtout dans les lignes arrières. Extrait:

« Le Racing est très fort sur ses individualités. Ses trois-quarts, c’est la piste aux étoiles avec Russell, Fickou, Vakatawa, Thomas, Imhoff, Beale… Le LOU est plus homogène dans ses lignes, mais le jeu des deux équipes est assez similaire. Il est basé sur le mouvement et la vitesse d’exécution. Les deux s’entraînent sur des terrains synthétiques. Quand on voit les résultats des dernières confrontations entre eux, on se rend compte qu’il y a toujours beaucoup de points et que c’est serré. »

Il rajoute que le manager Lyonnais Pierre Mignoni ne cesse de chercher des solutions pour aider son équipe à performer. Extrait:

« Pierre Mignoni est dans la recherche permanente, l’innovation. Il réfléchit tellement qu’il se fait des nœuds au cerveau parfois. Il a monté le club très très vite, et il veut que ça progresse. C’est pour ça qu’il met la pression sur ses dirigeants. »

Pour conclure, Jonathan Wisniewski estime que le Racing 92 est en avance sur le LOU Rugby, et cela pour plusieurs raisons. Extrait:

« Le Racing est en avance sur Lyon. Il a déjà disputé trois finales de Coupe d’Europe (2016, 2018, 2020) et surtout il a remporté le Bouclier de Brennus (2016). Le LOU était en pleine ascension, avait atteint deux fois les demi-finales du Top 14 (2018, 2019) et pointait à la 2e place quand le championnat a été arrêté en 2020, mais il a raté la qualification la saison dernière. Les deux clubs ont envie et besoin de gagner des titres, très vite. Mais pour le moment, ils sont devancés par Toulouse. Pour être champion, il faut aligner toutes les planètes et c’est ce qu’a fait le Stade toulousain. »