Sébastien Tillous-Borde révèle ce qui est le plus contrariant en passant de joueur à entraîneur
Sébastien Tillous-Borde révèle ce qui est le plus contrariant en passant de joueur à entraîneur
Le vendredi 21 février 2020 à 8:14 par David Demri
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L’entraîneur des arrières du Rugby Club Toulonnais, Sébastien Tillous-Borde s’est longuement entretenu via Rugbyrama pour évoquer sa transition joueur – entraîneur.
Ce-dernier l’affirme : après avoir remporté des trophées en tant que joueur, il souhaite désormais remporter des titres en tant qu’entraîneur. Extrait:
« J’aimerais soulever un trophée en qualité d’entraîneur. Le sentiment serait certainement différent. Réussir à emmener quarante individus vers la performance collective, c’est complexe. Il faut créer une osmose, trouver des équilibres, les pics de forme… C’est aussi passionnant qu’énergivore. En tant que joueur, même si tu es un gros travailleur tu vas savoir couper. Quand tu es entraîneur tu ne l’envisages même pas. Parfois tu te réveilles en pleine nuit parce que tu as pensé à un détail. Tu fonces chercher un papier et tu le notes. J’ai toujours de quoi écrire à côté de mon lit désormais (rires). Quand tu es coach ton cerveau ne s’éteint plus ! »
Le plus dur à accepter en devant entraîneur ? Rester en tribune et ne pas pouvoir aider les joueurs sur le terrain les jours de match. Extrait:
« Être en tribune ! Tu vois les mecs jouer, tu remarques qu’ils n’arrivent pas toujours à faire ce que tu leur demandes et tu te sens impuissant. T’as envie d’enfiler le maillot et de les aider, ça démange… Puis au bout de 3-4 mois ça passe. Tu acceptes que ce n’est pas en renfilant les crampons que tu vas faire avancer les choses, mais en étant plus précis à l’entraînement, en mettant des choses en place et en réussissant à emmener tout au long de la semaine le groupe vers une performance aboutie le week-end. »
Pour conclure, Sébastien Tillous-Borde indique s’entendre très bien avec Casey Laulala, lequel est chargé des skills. Extrait:
« On s’entend très bien. Avant que ne démarre notre collaboration, nous avions convenu que la clé de notre bonne entente serait la communication et on y tient énormément. On échange donc sur nos idées, nos philosophies, nos façons de voir telle ou telle chose et ça nous rend complémentaires, afin d’emmener l’équipe vers la performance. Je suis plus en charge de la défense, lui de l’attaque. Pour les skills, c’est du 50-50. Finalement on travaille main dans la main pour le bien du groupe. »
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2 Commentaires
Une très belle osmose pour l’équipe !!!
Donc facile pour le trublion swing de…. caser l’oh la la ^^
Je me souviens avoir écrit ici qu’on le critiquait seul, sans jamais mettre son compère Laulala en question, à l’époque où tout le monde dézinguait le jeu d’attaque toulonnais : encore une fois je vous avais appris la réalité des choses.
Sans qu’on sache pourquoi cette fois-là je n’avais pas été censuré.
Faut dire que j’avais pris les précautions, certainement , de critiquer personne…