Le manager de Pau, Sébastien Piqueronies s’est confié via le journal régional Sud-Ouest.

Ce-dernier a exprimé son admiration devant le XV de France et le sacre des Bleus.

Il avoue avoir été impressionné par le culot et l’audace de cette équipe qui pratique un jeu entreprenant.

Il se confie ci-dessous :

« Ce qui m’a le plus marqué durant ce Tournoi, c’est le culot, l’audace, c’est cette initiative, ce jeu entreprenant, cette énergie dégagée par le XV de France. Pour le Français patriote, né un 14 juillet dans son petit bout de Cantal, que je suis, c’est un rugby qui me plaît. On oublie trop souvent que la culture du rugby français, sa force, depuis plusieurs générations, repose sur des avants puissants, un jeu d’initiatives, mais aussi sa capacité à contre-attaquer. Cette tendance fut particulièrement prégnante dans ce Tournoi. Le banc en 7-1 est une manière de disposer d’une force absolue devant. Et cette force est le marqueur de toutes les grandes épopées du rugby français.

Cette victoire est aussi le fruit d’une jeunesse à qui on a déjà offert une grande expérience. Je pense à Yoram Moefana ou Louis Bielle-Biarrey. Il y a aussi des symboles, comme Oscar Jegou, qui était d’abord là « au cas où », mais qui s’est fait une place grâce à un culot absolu. Évidemment, il y a aussi nos trois Palois (Émilien Gailleton, Théo Attissogbe et Hugo Auradou), qui ont joué de manière éparse et qui ne sont pas installés.

Lorsqu’on échange avec eux, on compare nos formes de jeu, nos décisions, on se challenge par rapport à ce qui se fait en équipe de France. J’ai par exemple demandé à Émilien comment se passait le travail avec Shaun Edwards (entraîneur de la défense des Bleus). On prend, on ne prend pas, mais ça fait partie de notre environnement, de nos routines. Et puis au-delà de la présence de Jérôme Garcès (ancien arbitre international) dans notre staff, il y a quand même une proximité d’échange avec celui du XV de France, on s’appelle souvent, ils sont venus en stage ici. »