Interrogé par le quotidien La Provence, Sébastien Bruno a évoqué plusieurs sujets.

Sa blessure aux cervicales :

« Sur un plaquage lors du match face au Munster, j’ai senti une douleur au cou assez vive mais j’ai continué à jouer car le muscle était encore chaud. Au coup de sifflet final, j’ai ressenti une pointe dans le dos puis j’ai eu mal pendant toute la nuit. A ce moment là, j’ai su que j’avais quelque chose de compliqué. Par la suite, ma rééducation s’est bien passée car je suis costaud du cou ce qui m’a permis de rejouer en avril. »

Le quart de finale face à Perpignan :

« Disputer une rencontre de ce niveau, c’est déjà une récompense pour l’équipe. Pour moi qui vient de reprendre,  il va falloir supporter les gros impacts d’un pack Perpignanais de premier ordre. Cela va être compliqué mais le groupe a envie d’aller loin maintenant. »

L’équipe de France :

« Ce n’est pas à moi de dire si je suis en mesure de postuler à l’équipe de France. Il faudrait déjà que l’on m’appelle pour me montrer que j’ai le potentiel et on ne l’a pas fait à l’heure actuelle. Ce n’est pas à cinq mois de la coupe du Monde que je vais sortir du chapeau. On m’aurait prévenu avant. De toute façon, ça fait trois ans que je ne pense plus au XV de France puisque l’on m’a fait comprendre en 2007 que la politique était axée sur les jeunes. Comme je ne suis pas stupide, je suis passé à autre chose. J’ai ainsi de l’ambition avec le RCT. »

La fin de sa carrière :

« Je ne me suis jamais fixé de limites. A partir du moment où je suis compétitif et que le club estime que je peux rendre encore des services, je continuerai. »