Ce samedi, Clermont accueille le LOU Rugby au Stade Marcel-Michelin à l’occasion de la 22ème journée du Top 14.

Interrogé via Midi Olympique, le manager de Clermont, Christophe Urios est revenu sur la défaite concédée contre Toulon, le week-end dernier.

Il évoque un match plutôt correct de ses joueurs à Mayol. Extrait:

J’avais dit que ce qui était important à Toulon, c’était le contenu. Et je trouve que le contenu, mis à part 10 minutes où on perd le fil, notamment avec une mauvaise qualité de jeu au pied, était plutôt correct, sans être exceptionnel quand même. Mais à partir de demain, tous les points sont importants.

Si on a ces 10 minutes qu’on a faites à Toulon avec un jeu approximatif, cela ne marchera pas. Parce qu’on va jouer une équipe qui a beaucoup d’ambition, qui veut nous écarter du top 6. Il faut que le contenu soit à la hauteur de ce qu’on veut faire dans le top 6.

Il précise vouloir aligner quasiment la même équipe contre le LOU Rugby. Extrait:

L’équipe qui va démarrer le match de Lyon, à l’exception de deux joueurs, est celle qui a démarré à Toulon. Car elle nous a fait plaisir. En début de semaine dernière, on ne savait pas trop comment on allait être, on a eu des joueurs qui n’étaient pas aptes à jouer ce match.

Et finalement, les gars ont été à la hauteur. Je ne sais pas si c’est l’équipe type, mais c’est celle qui va débuter contre le Lou. Après, il faut effectivement trouver des bonnes combinaisons, et l’association de George (Moala) et Léon (Darricarrère) nous plaît.

Il explique ensuite pourquoi il alignera un banc avec six avants et deux trois-quarts. Extrait:

La semaine dernière, on n’a pas voulu prendre de risques sur des garçons comme Marcos (Kremer) ou Peceli (Yato) qui étaient un peu justes. Face à Lyon, les avants ont un grand match à livrer. On a perdu 13 ballons dans les rucks sur les deux derniers matchs, c’est impossible !

On sait très bien, en plus, que Lyon est extrêmement fort sur les contre-attaques de rucks donc il faudra qu’on soit extrêmement fort dans ce secteur. Ce qu’on ne fait pas bien depuis deux semaines. On a voulu faire un banc en « 6-2 » parce qu’on a de la densité et que c’est important pour battre Lyon.