Plus désiré à Clermont, le jeune trois-quarts Samuel Ezeala s’est engagé en faveur de la Section Paloise pour les saisons à venir.

Miné par des blessures depuis trois saisons, l’ancien Clermontois espère relancer sa carrière à Pau.

Interrogé via La République des Pyrénées, Samuel Ezeala a indiqué vouloir donner le meilleur de lui-même. Extrait:

« Quand je suis quelque part, j’aime bien donner le meilleur de moi-même. Mais ces dernières années je n’ai pas eu trop de chance. »

Son KO lors de son premier match avec le Racing 92 a marqué le Top 14. C’était en 2018 alors qu’il n’avait que 17 ans. Extrait:

« Ça a fait grand bruit, mais moi, dès le lendemain, je me sentais bien. Le compte rendu disait que ce n’était qu’un traumatisme crânien de stade 1, donc rien de fou. Après, dès que j’allais dans les stades on m’en parlait. J’avais l’impression de n’être que ça. »

Depuis trois ans désormais, il enchaîne les pépins. Extrait:

« J’ai eu trois grosses blessures en trois ans : une rupture du tendon d’un ischio, un ligament croisé et une rupture du tendon de l’autre ischio. Ce que j’ai eu au tendon c’est une déchirure classique, mais mal placée. Au lieu de quelques semaines, j’en ai eu pour huit mois. Au genou, je me suis fait mal sur un choc en l’air lors d’un duel alors que normalement, c’est quand tu retombes. J’avais plusieurs ruptures partielles donc j’ai dû me faire opérer. Sinon, j’aurais pu éviter ».

Plus désiré par Clermont, il est éjecté du groupe Auvergnat. Il est très triste de cette fin. Extrait:

« J’ai été déçu. Une histoire comme celle-là n’aurait jamais dû se finir comme ça. Mais ce sont des choses qui arrivent dans la vie et ça me donne encore plus de motivation pour performer et être au top avec la Section.

 J’ai la chance de n’avoir que 23 ans. Si j’avais subi tout ça plus tard, ça aurait été terminé pour moi. Déjà qu’à mon âge, j’ai pu y penser. Ça fait partie du rugby (les blessures). Je fais tout pour contrôler ce que je peux afin que ça n’arrive pas. J’espère que la roue va tourner. »

Néanmoins, il avoue avoir été approché par de nombreux clubs ces derniers mois. Extrait:

« J’ai parlé avec beaucoup de clubs donc je savais que j’allais jouer quelque part. C’était plus qu’il fallait choisir le bon endroit. Et je suis convaincu que c’est à Pau. »

Pour conclure, Samuel Ezeala confirme que la présence de Sébastien Piqueronies dans le staff Palois a finalement fait la différence. Extrait:

« Ça a fait la différence, il m’a expliqué comment il voulait jouer, comment il me voyait, ce qu’il souhaitait faire de moi. Et j’attendais ça. »