Saint-André : « Je suis un peu nostalgique du Parc des Princes » ( Source RMC )

Saint-André : « Je suis un peu nostalgique du Parc des Princes » ( Source RMC )

Le vendredi 22 octobre 2010 à 9:06 par David Demri

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Philippe Saint-André, vous vous apprêtez à découvrir le Stade de France en tant que manageur. Quel est votre état d’esprit ?
J’ai été à Twickenham et plusieurs autres endroits prestigieux, mais c’est en effet la première fois au Stade de France. C’est un honneur pour le RCT. Je suis plutôt de la génération Parc des Princes. Je suis un peu nostalgique du Parc. Le Stade de France est beau, mais c’est difficile ensuite de se retrouver dans des lieux aux alentours pour poursuivre dans la convivialité qui fait notre sport. Surtout pour les supporters. Je préfère les stades qui vivent au milieu urbain.

Le Stade Français a connu une saison dernière difficile. Comment voyez-vous cette rencontre ?
Nous ne sommes pas favoris. Le Stade Français a reposé ses cadres pendant les quinze jours du Challenge européen. Il y a beaucoup de joueurs d’expérience. Il y a beaucoup de vitesse, de volume de jeu. On sent la patte du nouvel entraîneur (ndlr : Michael Cheika). C’est une formation capable de marquer beaucoup d’essais en très peu de temps. Si on manque de concentration, ils pourront marquer des points très rapidement. Il faudra être bon sur nos bases et surtout très disciplinés. Maintenant, nous sommes des compétiteurs capables de faire des bons résultats.

« Wilkinson n’est pas une star, c’est un champion »

Jonny Wilkinson est une des stars de votre équipe. Le sentez-vous visé par vos adversaires ?
Ce n’est pas une star. C’est plutôt un champion. C’est un joueur capable de marquer dans les temps forts et de soulager ses coéquipiers dans les temps faibles. Ces joueurs-là sont forcément marqués à la culotte par les adversaires. Il y a souvent un dispositif pour mettre une grosse pression à Jonny, mais c’est un joueur avec une grosse expérience.

Marc Lièvremont a annoncé sa volonté de tourner la page équipe de France après la Coupe du monde. Etes-vous candidat à sa succession ?
Entraîneur d’une équipe nationale, ça se mérite par rapport à ton travail en amont dans les clubs où tu es passé. Il faut avoir eu des résultats. Si ça arrive, c’est que je l’ai mérité. Mais je n’en fais pas du tout une fixation. Ce sont le comité directeur et la Fédération qui feront leur choix. Il y a énormément d’entraîneurs compétents dans le Top 14. Si je fais partie d’une liste, tant mieux. Ça voudrait dire que je ne suis pas trop mauvais. Mais pour le moment, je me concentre sur mon club.

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