Rugbyrama revient sur Racing Métro – Toulon
Rugbyrama revient sur Racing Métro – Toulon
Le lundi 10 janvier 2011 à 23:09 par David Demri
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Dans ce match sans essai, les coups de pieds de Wilkinson, Steyn, et Wisniewski, ont meublé le score. Pour une fois, Wilkinson n’a pas pris le dessus sur ses adversaires. Et même, il s’est troué. Cinquième minute du match : l’international anglais s’élance à vingt-deux mètres en face des poteaux pour enquiller les trois premiers points de Toulon. Pour l’international anglais, c’est une broutille. Mais il se manque. Qui avait déjà vu Wilko se déchirer dans une telle position ? Personne. Philippe Saint André pointera cet événement rarissime parmi d’autres faits de jeu pour expliquer ce revers de trois points à Colombes. Il pointera aussi une décision d’arbitrage de fin de match sur l’une des trois tentatives de drop manquées par son ouvreur. A la 75eme minute, alors que le Racing-Métro menait déjà 15 à 12, bien positionné à trente mètres pour ramener son équipe à égalité, Wilkinson s’est fait contrer. « Ce n’est pas normal que nous ne disposions pas d’une pénalité sur cette action, a pesté Saint André. L’arbitre signale leur ouvreur hors-jeu, mais ne revient pas à la faute une fois le contre réalisé. Nous ne demandons pas aux arbitres d’être parfait, mais d’observer une certaine cohérence dans leurs comportements. Ce ne fut pas le cas. Je n’ai rien à dire sur ses décisions en général, et je ne critique pas son choix de nous pénaliser à 15 reprises contre seulement 5 pénalités pour le Racing-Métro, mais là, cette décision n’est pas normale. Mes joueurs sont abattus par cette défaite qu’ils ne méritaient pas ». Le manager toulonnais n’avait pas tout à fait tord. Mais à la fin, les statistiques parlent pour les vainqueurs. 100% de réussite pour Wisniewsky et Steyn, contre seulement 50% pour Wilkinson.
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