Romaric Camou : « En quittant La Rochelle je me suis dit que ça allait être compliqué de rejouer en Top 14 »

Romaric Camou : « En quittant La Rochelle je me suis dit que ça allait être compliqué de rejouer en Top 14 »

Le jeudi 29 août 2024 à 19:27 par David Demri

0 Commentaire

Publicité

Romaric Camou va entamer sa troisième saison à Vannes.

L’ancien Rochelais s’est confié via Midi Olympique.

Il indique que tous les joueurs du groupe sont redescendus suite au titre de Pro D2 remporté en fin de saison dernière. Extrait:

Ça fait longtemps qu’on est redescendu. Depuis le début de la préparation, le mot d’ordre c’est : il faut exister dans ce championnat. Le club a fait un recrutement intelligent et assez performant. Il y a quelques joueurs importants qui sont venus renforcer le collectif et ça nous donne de la confiance. On ne va pas se mentir, avec l’effectif de l’année dernière on ne pouvait pas exister en Top 14. On est prêts à découvrir ce championnat. Heureusement, parce que débuter face à Toulouse…

Il confirme que tous les joueurs ont hâte d’affronter Toulouse. Extrait:

On est tous très pressés, mais quoi qu’il se passe, il restera une trentaine de matchs à jouer derrière… C’est fou ! On reçoit le meilleur club d’Europe, mais ils ne seront sans doute pas aussi bien rodés qu’en milieu de saison. C’est le moment de les prendre, j’ai envie de dire.

Il dévoile les points que devra améliorer Vannes pour exister en Top 14. Extrait:

Il faut conserver nos points forts, évidemment, mais améliorer toutes nos faiblesses de la saison dernière. Notamment le fait de perdre trop de ballons, d’avoir du déchet technique par moments. On sait très bien qu’avec la qualité des 13 autres clubs tu peux prendre un essai de 70 mètres en perdant un ballon au sol. On n’aura aucune munition facile, donc il ne faudra pas en donner.

Il ne le cache pas : en quittant La Rochelle il y a six ans, il ne pensait vraiment pas pouvoir rejouer un jour en Top 14. Extrait:

En quittant La Rochelle je me suis dit que ça allait être compliqué de rejouer en Top 14. Alors de remonter avec Vannes, c’est incroyable. J’avais connu la montée avec le Stade en 2014, et le faire avec le RCV dix ans après, je trouve que c’est un clin d’œil plutôt sympa.

Aussi, il évoque de nombreuses similitudes entre le club de Vannes et celui de La Rochelle. Extrait:

Il a beaucoup de similitudes. Déjà, en termes de géographie ce sont deux villes avec un port. La différence est que La Rabine est située en plein centre-ville, comme si Deflandre était à la place de la Grosse Horloge ! Sur l’engouement, c’est fou aussi à Vannes. Quand nous sommes montés, nous sommes venus en bateau sur le port et je revoyais exactement l’image de La Rochelle. Après, le club essaie aussi de s’inspirer de La Rochelle dans son économie, l’évolution et la construction de nos infrastructures.

Il se souvient de son départ de La Rochelle. Extrait:

Je crois au destin. À l’époque, c’est Patrice Collazo qui m’avait fait signer en professionnel. Je m’engage trois ans et deux mois après, Patrice quitte le club. Ça m’a un peu foutu dans la « merde » parce que Jono Gibbes qui est arrivé ne me connaissait pas, et ne voulait pas forcément me connaître. Peut-être que si Patrice était resté, mon aventure rochelaise aurait été différente. Pour répondre à la question, c’est une revanche personnelle mais pas sur les autres.

Il a également très hâte d’affronter les Maritimes avec Vannes. Extrait:

Oui bien sûr, dès que le calendrier est sorti, j’ai regardé la date, même avant le premier match ! Attendez, maintenant j’ai un trou. Le 30 novembre, voilà ! À Marcel-Deflandre. Il va me falloir une quarantaine de places je pense (rires).

L’ailier analyse ensuite son manager Jean-Noël Spitzer. Extrait:

Oui, il peut être un peu fermé, mais c’est le personnage. Pour moi, c’est vraiment un technicien hors pair. La qualité des séances vidéos, tout ce qu’il peut voir et dire, ça m’impressionne, et ça prouve qu’il n’y a pas besoin d’avoir joué à un haut niveau pour être hypercompétent. En tout cas à Vannes, ils pourront lui faire une statue quand il arrêtera.

Publicité

0 Commentaire