Le deuxième ligne international Français du LOU Rugby, Romain Taofifenua s’apprête à défier le Rugby Club Toulonnais, ce samedi après-midi à Gerland dans le cadre de la 22ème journée du Top 14.

Interrogé dans les colonnes du journal régional Var-matin, ce-dernier a indiqué ne pas ressentir d’appréhension à l’approche de ce match contre son ancien club de Toulon. Extrait:

« Je n’ai pas d’appréhension. C’était particulier de revenir à Mayol, mais cette fois je n’ai pas de crainte particulière. Toulon est une grosse équipe, et c’est un match que nous ne pouvons pas manquer. Ça fait trois matchs de suite, face à des concurrents, où nous sommes bons, où nous sommes dans le coup jusqu’à la fin, mais desquels on ne ramène rien ou trop peu. Donc il faut absolument qu’on bascule. Tout le monde a à cœur de faire une grosse fin de saison. Pour les ambitions du club, mais également pour Pierre… Tout le groupe y pense, c’est vraiment important pour nous. »

Une chose est sûre : il n’est pas près d’oublier son passage au Rugby Club Toulonnais.

D’ailleurs, il ne sait pas encore s’il s’installera à Toulon ou à Perpignan à l’issue de sa carrière sportive. Extrait:

« Quand je pense à Toulon, je pense d’abord à mon arrivée en 2014… Je venais de descendre avec l’Usap, c’était dur dans la tête, et quelques mois plus tard je devenais champion d’Europe. Bernard Laporte m’a donné énormément de confiance, me faisait jouer… ça a été un moment charnière dans ma carrière. Puis la suite a été belle. Mais Toulon, au-delà du rugby, représente énormément pour ma vie de famille. Mon fils est né à Perpignan, ma fille à Toulon, mais ce sont deux petits Toulonnais (sourire). Toulon, ce sera toujours un peu chez moi. Nous avons fait construire une maison. Alors je n’ai pas souvent l’occasion d’y retourner avec mon planning, mais mes enfants et ma femme font souvent le voyage. Moi, j’irais à Pâques. Après ma carrière? On ne sait pas si on s’installera à Perpignan ou à Toulon. »

Romain Taofifenua explique que Toulon lui a énormément apporté. Extrait:

« Il y a le titre de 2015, une année de dingue, mais je préfère évoquer les rencontres. Au rugby, d’abord, où on m’a donné l’opportunité de jouer aux côtés de mecs que je regardais à la télé… C’était énorme. Mais également dans la vie. Je pense à Xavier Chiocci, Mathieu Bastareaud, Guilhem Guirado, François Trinh-Duc… On a créé des liens que je garderais toute ma vie. Ce sont mes amis, et c’est aussi ce que Toulon m’a apporté. »