Romain Ntamack se confie sur sa montée fulgurante jusqu’à l’équipe de France

Romain Ntamack se confie sur sa montée fulgurante jusqu’à l’équipe de France

Le mardi 23 juin 2020 à 17:57 par David Demri

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L’ouvreur du XV de France, Romain Ntamack s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique de lundi pour évoquer sa carrière sportive et sa montée fulgurante ces derniers mois.

Selon lui, c’est grâce à sa polyvalence qu’il a pu enchaîner les matches avec le Stade-Toulousain lors de la saison 2019 / 2020.

Il estime que sans cette polyvalence, il n’aurait sûrement pas été appelé en équipe de France et il n’aurait pas pu disputer la Coupe du monde au Japon avec les Bleus. Extrait:

« La polyvalence, c’est ce qui m’a permis d’avoir du temps de jeu en club car j’ai passé presque toute la saison en 12 avec le Stade. Grâce à ce repositionnement, j’avais moins de responsabilités, plus de recul sur le jeu. Ça m’a libéré. La confiance est venue et j’ai pu me montrer. Puis Jacques Brunel m’a appelé pour le 6 Nations 2019, j’ai enchaîné avec les phases finales en club, il y a eu ce titre de champion de France puis la Coupe du monde. Quand tu as tout ça qui arrive en peu de temps, ça t’apporte une confiance incroyable. Tu as l’impression que rien ne peut t’arriver. Même si j’ai gardé les pieds sur terre, évidemment. Mais je me suis dis que toutes les années de travail payaient et ça m’a donné envie de redoubler d’efforts pour connaître ces moments le plus souvent possible. »

Il avoue que tout est arrivé bien plus vite que ce qu’il aurait cru. Extrait:

« Plus vite que ce que j’espérais non, car j’espérais y être rapidement (sourire). Mais plus vite que ce que j’aurais cru, oui, ça c’est sûr. C’était impensable de me voir aussi haut aussi vite. Ça aurait été prétentieux en tout cas. Je n’ai pas trop réfléchi, j’ai surtout cherché à profiter un maximum de tout ce qui se passait. Si tu commences à trop regarder où tu en es et où tu veux aller, ça ne peut que te ralentir. J’ai la chance d’être bien entouré. Et puis, de nature, je ne suis pas du genre à m’enflammer. Après, quand l’on fait un petit retour comme ça sur le passé, on peut ressentir de la fierté. »

Pour conclure, Romain Ntamack affirme avoir énormément gagné en maturité. Extrait:

« Avec tout ce que j’ai connu, j’ai gagné en maturité, forcément. Et je me suis perfectionné un peu partout. Il faut dire que j’avais beaucoup de travail et je sais qu’il m’en reste encore beaucoup. Sinon, dans le fond, je ne pense pas que mon style ait changé. »

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3 Commentaires

  1. Raymond de Lutterbacht 24 juin 2020 at 03h- Répondre

    Papa est là qui veille mais le fiston risque d’avoir la tête qui gonfle ?
    Les copains font le boulot et c’est lui qui récolte les lauriers ? Exemple avec l’étranger qui joue en 10 et c’est le fiston qui est cité dans le journal ?

    • Gregory Szerment 24 juin 2020 at 10h- Répondre

      Comme tout les 10 …. même les Wilkinson ou carter ont bénéficié du travail de leur pack ….toutes les jalouses parce qu’il s’appelle ntamak ou parce qu’il est toulousain font bien rire ….

  2. MICHEL Fery 24 juin 2020 at 16h- Répondre

    SURTOUT , évite de trop te louper Romain , il y en a un qui n’est pas très loin derrière toi à te suivre , il se rapproche tranquillement à son bon rythme , mais surement , t’inquiète !.. Tu dois même très bien le connaître !.. Un jour , il viendra te tapoter l’épaule , et il sera là présent .