Richard Dourthe et Sébastien Chabal rendent hommage à Jonny Wilkinson

Richard Dourthe et Sébastien Chabal rendent hommage à Jonny Wilkinson

Le lundi 3 juin 2024 à 19:00 par David Demri

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La semaine dernière, le Rugby Club Toulonnais fêtait les 10 ans du doublé Top 14 / Coupe d’Europe effectué en juin 2014.

L’occasion pour Canal + de réaliser un petit reportage sur un certain Jonny Wilkinson, lequel a mis un terme à sa carrière le soir de la victoire contre Castres en finale du Top 14, au Stade de France.

Interrogé dans le Canal Rugby Club, Sébastien Chabal n’a pas manqué de dire le plus grand bien de Jonny Wilkinson. Extrait:

« Jonny Wilkinson était l’un des plus grands joueurs de rugby que j’ai eu la chance de croiser. J’ai eu la chance de le croiser pendant cinq ans en Angleterre. En cinq ans il a dû jouer 12 matches car il était toujours blessé. Il avait eu une longue période de blessures, il revenait toujours mais il se blessait toujours.

Il était revenu pour la Coupe du monde de 2007 en France. On s’en rappelle encore. Ensuite il avait été blessé. Quand il est arrivé à Toulon on se posait des questions sur son état et sa capacité à jouer au rugby. Tous les pépins se sont envolés et il a porté le RCT avec d’autres très grands joueurs avec lui. C’est un génie !

Il s’est rapidement mis au Français pour s’acclimater rapidement. C’est la force des très grands. Être un leader ce n’est pas forcément crier, c’est l’exemple, c’est être exemplaire. »

Richard Dourthe a également exprimé tout son respect pour l’ouvreur Anglais. Extrait:

« C’est le travail excessif de ce joueur qui a entrainé ses blessures. C’était un garçon qui jouait tout le temps à Newcastle, en Angleterre. Il jouait tout le temps pour l’Angleterre et il travaillait toujours plus que tout le monde. A un moment donné, son corps ne suivait plus. Il n’était pas économe de ses efforts notamment en défense. Ce travail excessif lui a fait mal.

Quand il est arrivé à Toulon il ne jouait plus en sélection et il a pu se reposer, cela lui a fait du bien. Son entraineur de l’époque le mettait sur la feuille de match en sachant qu’il n’allait pas le faire rentrer en jeu afin de lui donner du temps de repos.

Malgré tout son talent et sa classe, il n’a jamais eu un mot au-dessus de l’autre. Il n’y a jamais eu un geste sur un terrain. Il a toujours été dans une humilité totale. C’est une légende de ce sport et c’est le plus professionnel qu’on ait pu rencontrer. »

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