Le consultant du Canal Rugby Club, Richard Dourthe s’est confié à l’issue de la défaite du Rugby Club Toulonnais concédée à domicile, au Stade Mayol, contre le Racing 92, ce dimanche soir dans le cadre de la 12ème journée du Top 14.

Ce-dernier a dans un premier temps évoqué les essais Franciliens.

Il estime que le RCT s’est montré très apathique en défense. Extrait:

« Antoine Gibert a fait deux passes décisives au pied ce soir. Derrière il y a un rebond favorable et Klemenczak met l’essai. Mais il y a beaucoup d’apathie du côté de Toulon, personne ne veut aller chercher ce ballon, les Franciliens sont beaucoup plus mordants et ils sont récompensés. »

Il trouve même risible que l’ouvreur Francilien Ben Volavola réussisse à marquer le dernier essai du match quasiment en marchant. Extrait:

« Sur le dernier essai de Ben Volavola, il y va quasiment en marchant ! Avec une feinte et tout le monde part dans les tribunes ! C’était presque risible et à la fin, on a presque eu honte pour les Toulonnais. Les Franciliens ont rapidement transformé l’essai pour tenter d’aller chercher le bonus à Toulon. Donc c’est quand même gonflé et osé de la part des Racingmen. Ils étaient vraiment en confiance sur la fin. »

Pour conclure, Richard Dourthe rappelle que normalement, Mayol est une forteresse imprenable.

Il l’affirme haut et fort : désormais, Mayol ne fait plus vraiment peur aux adversaires. Extrait:

« Mayol est normalement une forteresse imprenable. Et ce n’est pas une équipe de Toulon à réaction que l’on voit à Mayol, c’est une équipe qui écrase ses adversaires d’habitude. Et là, ça ne s’est pas du tout passé comme ça. Baptiste Serin a été très bien dans ses commentaires d’après match car il ne retrouve pas la ferveur que l’on doit avoir dans une équipe de rugby. Les valeurs du rugby ce sont toujours les mêmes, c’est un sport d’équipe, le jeu évolue, mais ce sont toujours les mêmes valeurs et ils n’ont pas ces valeurs qui ont toujours fait la force de Toulon et de Mayol. Mayol, c’est toujours hyper compliqué d’y aller. En arrivant à Mayol on a peur, mais là, ce n’est plus tout à fait le cas. »