Richard Cockerill dévoile ses secrets qui ont propulsé Toulon en finale du Top 14

Richard Cockerill dévoile ses secrets qui ont propulsé Toulon en finale du Top 14

Le vendredi 2 juin 2017 à 13:04 par David Demri

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Lorsque Mike Ford est écarté du Rugby Club Toulonnais au début du mois d’avril, le président Mourad Boudjellal décide de confier les commandes de l’équipe à Richard Cockerill. Et c’est certainement là sa meilleure décision de la saison puisque, dès sa prise de fonction, le technicien Anglais a changé le jeu de l’équipe.

Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le coach Varois a détaillé et expliqué les changements effectués. Extrait:

« Mike Ford est très bon entraîneur mais ça n’a pas pris. Je ne peux pas l’expliquer. Alors, quand il est parti, j’ai pris plusieurs joueurs à part et je leur ai dit : « Ok, il nous reste huit semaines, sept matchs, que fait-on ?  » On s’est mis d’accord pour revenir à un jeu plus simple. Depuis le RCT enchaîne les succès et engrange de la confiance. C’est important pour un groupe d’apprendre à gagner et à trouver des solutions ensemble. De mon côté, la seule chose que je demande aux gars c’est de ne pas se projeter sur les échéances suivantes. Je leur dis : on prépare un match, on le gagne, on passe au suivant. »

Sa première volonté a été de véhiculer une attitude positive afin de mettre en confiance son groupe et son équipe. Extrait:

« D’abord j’essaye de véhiculer une attitude positive. Si le chef est positif, le groupe, le staff, le président suivront. Quand tu es le manager tu dois donner le tempo, c’est ce que je tente de faire. Ensuite je leur ai interdit de perdre un seul match. Si nous avions commencé à nous chercher des excuses, nous n’aurions jamais pu enchaîner les succès. Mon discours est simple : « Nous avons un bon staff, un bon esprit, de grands joueurs, je refuse que vous vous incliniez. » »

Pour conclure, Richard Cockerill explique se refuser le droit de douter, même lorsque de nombreux joueurs doivent déclarer forfait. Extrait:

« Contre Pau ou La Rochelle nous étions privés de Nonu et Trinh-Duc. Et alors ? Je ne suis jamais allé parler avec les autres joueurs pour leur dire « comment va-t-on faire sans Ma’a ni François ? » Je n’ai pas montré d’inquiétude au groupe et j’ai dit : « Pas de problème : O’Connor et Belleau sont d’excellents joueurs, ils vont jouer. » »

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