Rémi Talès : « Quand t’as pris une branlée, le lundi, au Plessis, tu rases les murs »

Rémi Talès : « Quand t’as pris une branlée, le lundi, au Plessis, tu rases les murs »

Le samedi 4 décembre 2021 à 23:46 par David Demri

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Ce samedi après-midi contre Castres, le Racing 92 a concédé sa troisième défaite consécutive en Top 14 (25-3).

Interrogé peu avant la rencontre via le journal L’équipe, l’ancien ouvreur du Racing 92, Rémi Talès explique que la pression du supporter n’existe pas au sein du club Francilien, contrairement au Castres Olympique par exemple.

Il indique notamment que lorsqu’il évoluait à Castres, il n’osait pas sortir en ville après une défaite par peur de prendre des réflexion.

Mais au Racing 92, les joueurs sont dans l’anonymat le plus complet et n’ont donc pas ce genre de problématique et de pression. Extrait:

« Avant de venir au Racing, j’ai joué à La Rochelle et à Castres. Là-bas, si tu en prenais trente en une mi-temps, tu savais que ça allait taper. Ma dernière saison à Castres, on était vraiment mal. Je n’allais pas me balader en ville. Parce que je savais que j’allais me prendre des réflexions : « Tu n’as pas été bon » ou « Oh, faut gagner, faut gagner ! » Quand tu joues au Racing, tu ne vis pas ça. C’est aussi l’anonymat parisien. C’est la même chose pour un joueur du Stade Français. Il ne tombe pas tous les matins sur un supporter qui vient le secouer. Ailleurs, on aurait entendu une bronca. À Colombes, quand tu faisais un mauvais match, tu le savais plus vite qu’à l’Arena. Tu entendais les messages. »

D’ailleurs, il affirme qu’après avoir perdu un match avec le Racing, il valait mieux raser les murs à l’entrainement pour éviter de croiser le président Jacky Lorenzetti. Extrait:

« Quand t’as pris une branlée, le lundi, au Plessis, tu rases les murs. Tu n’as pas envie de croiser le président. Quand ça ne va pas, il ne va pas laisser passer. Il va gueuler un bon coup. Mais très vite, il va impulser un truc positif, passer des problèmes aux solutions. Au Racing, la pression vient aussi du standing du club. C’est comme Monaco au foot. Tu joues là, tu ne peux pas être moyen et perdre trois matches d’affilée. »

Le demi-de-mêlée du Racing 92, Maxime Machenaud confirme que la pression du supporter n’existe pas au Racing 92. Extrait:

« C’est sûr qu’il n’y a pas cette pression des supporters qui peut aussi servir d’électrochoc. Je ne sais pas si c’est plus dur ou plus facile. Mais on sait que c’est comme ça, que la remobilisation doit venir de l’intérieur. Ici, c’est l’auto-pression. On doit se resserrer entre nous, se dire les choses franchement. »

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  1. Michel Fery 5 décembre 2021 at 08h- Répondre

    * C’est tellement vrai , ce que dit Rémi en plus !.. * Honnêtement , c’est une chose sur laquelle je ne m’étais pratiquement jamais trop préccupée . Loin de là même . J’essaierai donc de faire l’effort de voir à présent les choses plutôt différemment . Car c’est vrai , Paris restera toujours Paris !.. Finalement c’est juste , car cette pression extérieur du public est effectivement beaucoup plus indispensable , motivante , et reste surtout un bon moteur pour réveiller un peu de temps à autres les Troupes qui s’endormiraient un peu sur leur laurier . Donc dans les petites villes , sûr , mieux vaut rester dans le compétitif et assurer complètement pour oser au moins sortir prendre l’air sur son trottoir !.. Car pour les confinements , c’est bon , on aura déjà bien donné comme ça !.. Hein ?.. (rire) .

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