Rémi Lamerat : « Je n’ai pas forcément le temps ni l’envie de regarder 80 minutes à chaque fois »
Rémi Lamerat : « Je n’ai pas forcément le temps ni l’envie de regarder 80 minutes à chaque fois »
Le mercredi 17 janvier 2024 à 12:09 par David Demri
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L’ancien trois-quarts centre Rémi Lamerat s’est confié via Eurosport.
Ce-dernier indique profiter de sa retraite sportive. Extrait:
Je me sens très bien. Je suis déjà bien moins fatigué et moins usé le dimanche matin. Je suis à fond dans mon nouveau projet, même si j’ai toujours un oeil sur les résultats des copains dans les équipes où je suis passé.
Originaire de la Gironde, il explique être très heureux d’avoir pu terminer sa carrière à l’UBB. Extrait:
C’était quelque chose de symbolique. Quand je suis parti pour le Stade Toulousain jeune, l’UBB n’existait pas. C’était un vrai souhait pour moi de revenir au bercail, un choix apaisé avec un challenge sportif excitant parce que c’était au moment où on commençait à titiller le top 6.
J’ai toujours des contacts avec des amis que j’ai gardé dans le rugby, à Bordeaux et ailleurs mais c’est affectueux. Ce n’est pas du tout mon rôle de m’immiscer dans le vestiaire.
Il revient sur le début de saison de l’UBB. Extrait:
Le début de saison a été un peu compliqué mais on s’aperçoit que la mayonnaise a bien pris. C’est plutôt positif et sympa de se dire qu’on a pu jouer dans un tel club. Je regarde très peu voire pas du tout les matches. Mais je suis les résultats. Je lis ce qui peut être écrit et je vois des résumés vidéos. C’est là que je m’aperçois qu’il y a eu beaucoup de changement notamment pour faire vivre le ballon. Je n’ai pas forcément le temps ni l’envie de regarder 80 minutes à chaque fois. Et je ne vais pas trop au stade non plus. Je suis bien occupé par mon nouveau travail, je rattrape mon temps en famille.
Il analyse alors la saison de l’UBB. Extrait:
C’est un millésime en cours d’élaboration, mais pour le moment il a toutes les conditions climatiques (sourire). J’espère pour eux le plus grand et le plus beau même s’il ne faut pas s’emballer. Le premier objectif c’est d’être dans les 6. Il y a beaucoup de positif, avec de la cohérence entre les choix et ce qu’on voit sur le terrain. Je pense que cette année sera un beau millésime. La transition au niveau du staff et de l’effectif se passe à merveille.
Tant que tu n’as pas le bouclier entre les mains, tout peut arriver. Ce club est humble. L’emballement médiatique fait parfois tourner la tête mais c’est évidemment trop tôt pour le dire. Mais il y a beaucoup de signaux qui sont au vert.
L’équipe est portée par un engouement incroyable, il suffit de voir l’affluence à Chaban-Delmas ! C’est également le fruit d’un projet né il y a plus de dix ans avec de la réflexion autour de l’effectif. L’équipe alignée est toujours ultra performante, même avec de la rotation et la sortie des cadres. C’est un signal important d’une grande équipe.
Selon lui l’UBB a l’effectif pour jouer sur les deux tableaux. Extrait:
Il n’y aura pas de choix à faire. L’effectif a été construit pour batailler sur les deux tableaux. Ce sont deux compétitions magnifiques très excitantes. Je ne pense pas que ça traverse les têtes.
Pour moi, le Brennus, c’était le vrai trophée qui m’a fait rêver. Mais on est tous différent et je ne veux pas parler pour les autres. Pour en avoir discuté avec certains toujours dans le vestiaire bordelais, le Brennus a une vraie place affective importante.
Pour conclure, Rémi Lamerat donne son avis sur la décision de Grégory Alldritt de prendre plusieurs mois de repos après le Mondial. Extrait:
Je comprends la position de Grégory Alldritt, surtout quand on sait pourquoi il le fait : pour revenir encore meilleur. Je n’ai pas le souvenir d’avoir été vraiment lessivé quand j’étais dans le circuit. Mais l’intensité n’était pas du même rythme il y a 5-6 ans, on a encore passé un cap aujourd’hui.
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