Rebondissement pour les féminines de La Valette-du-Var !
Rebondissement pour les féminines de La Valette-du-Var !
Le lundi 27 avril 2020 à 16:15 par David Demri
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Contrairement aux compétitions masculines, il n’y aura ni relégation, ni montée chez les féminines, suite à l’arrêt définitif des championnats amateurs.
Une décision qui ne fait pas que des heureux, notamment du côté de La Valette, leader en Élite 2 au moment de l’arrêt des championnats, et qui visait la montée.
Il y a deux semaines, le président de La Valette-du-Var, Jean-Louis Davide exprimait sa grande colère dans les colonnes du Midi Olympique. Extrait:
« Pour nous c’est une énorme déception, les filles comptent pour du beurre. Pourquoi ce qui est possible chez les garçons ne l’est pas chez les filles ? Sportivement, nous étions dans les clous et même avec une péréquation, nous aurions fini premiers. Une section féminine, c’est un gros investissement, surtout dans ce championnat qui oblige à de longs déplacements. Si, à la sortie, nos efforts ne paient pas, je ne comprends plus rien au fonctionnement du rugby féminin ! On se moque de nous. C’est un système à deux vitesses et je vais demander des comptes à la FFR car nous n’avons pas été consulté ! Tout l’investissement de nos filles tombe à l’eau. Le club a fait signer des joueuses pour atteindre ce niveau-là. Nous, on veut monter. On s’était déjà projeté pour cette accession. De nouveaux contrats étaient signés, nous avions travaillé avec nos partenaires. Vous vous rendez compte ce que le club a misé sur cette section féminine ? Sans compter tous nos partenaires qui se sont investis. C’est un manque de respect pour eux aussi, et pour nos filles qui se sont déplacées à La Rochelle, à Paris, à Toulouse, près de Bordeaux. Vous savez ce que coûte un déplacement à La Rochelle ? C’est 6 000 euros. »
Finalement, les féminines de La Valette-du-Var peuvent exulter. En effet, un rebondissement a eu lieu cette semaine.
Le journal Var-matin nous informe que le club de Caen, actuellement lanterne rouge de l’Elite 1 et cela sans la moindre victoire, a décidé de descendre dans l’échelon inférieur en raison de difficultés internes.
Dans la foulée, la Fédération Française de Rugby a envoyé une lettre au club de La Valette-du-Var l’invitant à évoluer en Elite 1 dès la saison prochaine, chose que les dirigeants Valettois ont bien évidemment accepté.
C’est un gros ouf de soulagement pour le président Jean-Louis Davide. Extrait:
« On tient nos engagements vis-à-vis de notre section féminine : les filles monteront en Elite 1. On ne va pas se priver. Le staff a fait du bon boulot. Mais on ne sait pas où on va pour l’instant, que ce soit pour les garçons comme pour les filles. C’est compliqué au niveau du budget, des joueurs, des partenaires. Dans cette période, le rugby arrive bien après des préoccupations majeures. »
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Jean François !!! pas Jean Louis
merci à la FFR et par ricochet à l’équipe de caen de plus un grand remerciement à celui qui a fait une proposition que les normands ne pouvaient pas refuser !
Bravo les filles.
Faudrait il un jour « racheter » ce club afin d’avoir une section féminine au plus haut niveau et afin surtout de mutualiser les coûts ? (coûts marketing, achats des équipements, disposition des mêmes infrastructures de qualité, frais fixes moindres…)
Idem pour la création d’une section à VII.
Je verrais bien aussi une mutualisation avec le XIII de Toulon.
J’étais sûr que tu allais réagir à mon commentaire 😉
Pour le XIII je suis un peu moins chaud, ça ferait concurrence inutilement au XV et en plus je trouve le rugby à XIII vraiment pas top.
Finalement je reviens sur ton idée d’englober aussi le XIII qui peut être intéressante car apparemment il y a eu il y a quelques années un de nos espoirs à XV qui avait aussi la licence à XIII.
Ca pourrait être pas mal pour aguerrir certains de nos espoirs même s’il y a de grandes différences entre les deux rugby.
En tout cas faire des économies grâce à la mutualisation de différentes sections séniors me parait inévitable.
Le XIII en France ce n’est que 140 clubs pour 1800 pour le XV.
Avec un sport avec aussi peu de concurrence, avec « un peu » de moyens du RCT, il devrait être plus facile de progresser très vite. Le RCT quadruple champion au XV masculin, féminin, espoirs et XIII, quelle image pour le RCT.
David Fraisse l’analyste vidéo du RCT, ancien Treiziste international a été entraîneur du XIII Toulonnais. C’était un début de passerelle informelle.
Pour la mutualisation, c’est clair, il pourrait y avoir des économies, les médecins, kinés, préparateurs physiques, entraîneurs de la défense, buteurs, formation extra rugby, la cryothérapie, le bus…
Un club champion de France, d’Europe, Espoirs, un titre chez les féminines et un titre chez les treizistes, aucun club ne l’a réalisé il me semble, ni Perpignan ni le ST. En Europe et dans le monde, je ne sais pas.
Cela aurait pu être un sacré challenge pour MB.
En 5 ans c’est faisable, j’aimerais bien que cela soit ajouté par la nouvelle direction aux objectifs du club.
En moyens financiers, le budget du TO XIII était de 1,6 million d’euros en 2019.
Comparé aux 34 millions du RCT, les retombées pourraient être intéressantes pour le club, la ville de Toulon et même PACA.
PACA la Nouvelle-Zélande du Rugby en France, j’y crois. Il y a le public et tous les clubs voisins pour sortir des joueurs.
Tu as raison ça serait un beau projet. Les 4 demi finalistes de l’an dernier en élite 1 à XIII avaient des budgets de 800 000 euros environ.
En élite 2 où évolue Toulon, ça doit être logiquement bien moins.
Donc englober dans le giron RCT, ces équipes de XIII de la ville de Toulon ou féminine de l’agglomération aurait un sens pour bénéficier des structures au sens large et de l’expertise du RCT et pour le RCT de créer un plus grand club avec une cohérence économique et sportive.
Laporte avait tenté le coup a l’époque et n’avait pas réussi. Enfin les filles jouent au cosec a la Garde j’espère que leur public va s’agrandir voir jouer les meilleurs équipes française ça vaudra le coup .
Quelques fois un aléa fait bien les choses. Dans notre cas il permet aux filles d’avoir la récompense de leurs efforts dont elles avaient été privées par la décision inique de la FFR.
Bravo Mesdames !