C’est ce jeudi à 15h30 que l’équipe de France à VII jouera sa demi-finale des Jeux Olympiques contre l’Afrique du Sud.

A l’approche de cette rencontre historique pour le rugby à VII Français, l’un des joueurs Français, à savoir le Toulonnais Rayan Rebbadj s’est confié via Var-matin.

Il est revenu sur la victoire remportée contre l’Argentine en quart de finale. Extrait:

On s’est posé des questions sur notre début de tournoi, on a su rectifier le tir. Ce n’était pas des choses compliquées, mais c’est ce qui nous a fait gagner. Je suis très fier de l’équipe. On n’avait pas l’habitude de jouer devant autant de monde, peut-être qu’on s’était mis trop de pression mercredi. On voulait surjouer. Mais là, il y a une belle montée en puissance et j’espère qu’on finira bien samedi.

L’ambiance était incroyable, je n’avais jamais connu ça. On avait réalisé un très bon échauffement, on était tous dedans, même ceux qui ne sont pas entrés, j’ai une pensée pour eux. Il y a pas mal de fois où on est passé à travers en phases finales face à l’Argentine. Je pense que l’on a grandi. Avant d’entrer sur le terrain, on était en cercle et je leur ai dit: « Vous vous souvenez quand ils nous ont jetés au large? Là, on est au large et on sera sur la plage quand le match sera fini. »

Il évoque la suite. Extrait:

On ne va pas être trop sereins non plus, mais on sent qu’on monte en puissance. Et j’espère que nous allons bien finir, même très, très bien finir.

Il a ensuite parlé de son très bon jeu au pied. Extrait:

Franchement, ça n’a rien à voir, mais quand j’étais petit je m’imaginais dans des moments comme ça. Je prenais un ballon, il n’y avait même pas de grip, c’était un ballon que mon oncle prenait au travail. Je ne pensais pas encore faire du VII, mais je posais mon tee, je m’imaginais dans les grands moments. Et ce soir [jeudi soir], je n’avais aucune pression. C’est beaucoup de travail, beaucoup d’entraînement. Parfois, il nous manque juste un ou deux points, ça fait chier. Je suis resté lucide, malgré le nombre de supporters. J’ai bien posé mon ballon, fini mon geste.

Pour conclure, il indique que sa famille était présente au Stade de France pour le soutenir. Extrait:

Ma famille, mon papa, ma tata, des potes d’enfance du quartier, mon meilleur ami avec qui on partageait des sandwichs à 5 euros, ils m’ont presque fait pleurer.