Entre Guirado qui jouera au RCT, Bruni qui ne viendra pas à l’USAP, Delmas qui réclame 330 000 euros au club catalan, plusieurs dossiers sont ouverts entre Perpignan et Toulon.

Depuis le match aller à Mayol le 21 novembre, l’USAP et Toulon ont prolongé les deux premières mi-temps en coulisses. En effet, plusieurs dossiers, voire contentieux, sont en cours entre la Rade, que le capitaine catalan Guilhem Guirado rejoindra pour deux ans la saison prochaine, et le Castillet.

Le premier concerne Virgile Bruni. Le troisième ligne international du RCT s’était engagé trois ans avec Perpignan par pré-contrat le 30 octobre 2013. Mais, après plusieurs semaines d’imbroglio, le joueur (25 ans, 1,98 m, 102 kg) a fait volte-face, revenant sur sa parole. Point d’USAP donc pour Bruni, qui restera trois ans de plus dans son club formateur.

L’histoire ne s’arrête cependant pas là. Selon la clause pénale prévue dans le pré-contrat, Toulon doit s’acquitter de 150 000 euros pour la libération de Bruni. Néanmoins, il existe une clause suspensive qui effacerait la ‘dette’ en cas de relégation de l’USAP. Vu la situation des sang et or, le RCT de Mourad Boudjellal n’est pas pressé de se manifester auprès des dirigeants catalans, d’autant que la période des transferts qui ouvre dimanche clôturera le 30 juin date butoir pour le dédit. « Je n’ai reçu aucun courrier du joueur ou du club. Je n’ai aucune nouvelle », a indiqué le président sang et or, François Rivière. Le dossier est en attente de règlement, comme celui de Jacques Delmas, l’entraîneur des avants du ‘ercété’.

Mesquineries pour Montjuïc

L’ancien manager de l’USAP, arrivé en juin  2011, pour deux années, limogé le 21 novembre et licencié le 20 février 2012, réclamait 330 000 euros d’arriérés de salaires et de dommages et intérêts au club catalan. Le Conseil des prud’hommes l’a débouté de sa plainte. Il a interjeté appel, la date de cet appel n’étant toujours pas fixée.

Si l’on excepte la péripétie Mamuka Gorgodze, le 2e ou 3e ligne que les deux clubs convoitaient (le Montpelliérain a choisi Toulon), d’autres ‘bricoles’ sont à régler entre ‘burros’ et ‘fadas’. Sans que cette fois la responsabilité du RCT ne soit engagée. Un de ses joueurs est néanmoins concerné : Maxime Mermoz.

Selon nos informations, l’USAP doit un reliquat de droits à l’image (utilisation de son image pour les boutiques sous la présidence de Paul Goze, ndlr) au trois-quarts centre international du RCT, champion de France 2009 avec l’USAP. Le match à Montjuïc n’échappe pas aux petites mesquineries qui entretiennent l’amitié et pimentent les relations.

Considérant que le coût du déplacement engendré pour la rencontre à Barcelone est supérieur à celui d’un match à Perpignan, Toulon a écrit à la Ligue nationale (LNR) pour réclamer une indemnisation financière. Les champions d’Europe en titre sont même jugés « déraisonnablement exigeants » dans l’entourage du club perpignanais. Ils ont, entre autres, demandé une escorte policière uniquement pour eux pour le trajet vers Montjuïc. Il y a cependant un dossier sur lequel les deux clubs ont travaillé main dans la main, celui du joker médical Nicolas Durand, prêté par le RCT à l’USAP, qui verse une quote-part de son salaire aux Varois. Comme quoi…

Source: lindependant.fr