Racing-Métro – RCT: la discipline en maître mot

Racing-Métro – RCT: la discipline en maître mot

Le samedi 22 octobre 2011 à 12:26 par David Demri

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Ce samedi, Bernard Laporte sera présent au stade Yves-du-Manoir de Colombes. Il partagera la collation d’avant-match avec son staff et ses joueurs, mais devra s’éclipser avant que le vestiaire ne se resserre et que la pression ne monte d’un cran.
Direction les studios de Canal + pour participer au dernier  « Jour de Coupe du monde », à la veille de la finale entre Français et Néo-Zélandais. Non sans un pincement au cœur : « Le but de ce métier est d’être avec les gens. Quand tu fais du sport de haut niveau, c’est pour vivre l’émotion du match avec ton équipe. Pas devant la télévision. »
Accepter de reculer
Nul doute qu’avant de s’échapper à quelques dizaines de kilomètres de là, « Bernie » aura eu le temps de marteler son message obsessionnel sur la discipline.
« C’est l’un des principaux ingrédients du haut niveau. Quand tu ne donnes pas de point, tu ne te fragilises pas. Nous n’avons commis que trois fautes en une heure face à l’Usap. Ça fait plaisir. Il n’y a pas de grande équipe sans grande défense. On n’avancera pas toujours, mais être dominé n’est pas dramatique. Il faut accepter de reculer sans faire de faute. C’est ça le plus dur !», explique-t-il sans relâchement.
Le manager du RCT observera donc la prestation de son équipe qu’il espère du même tonneau que celui qui a roulé sur les Catalans, le week-end dernier : « Face à Perpignan, on a eu une bonne mêlée, tout en faisant preuve de discipline. J’espère rééditer ça tous les samedis et si c’est le cas, on deviendra une équipe solide et difficile à manœuvrer. »
Il n’en faudra pas moins pour venir à bout de Racingmen qui restent sur deux courtes défaites à l’extérieur et n’ont d’autre choix que de l’emporter aujourd’hui pour rester au contact des premières places.
Racing-Métro : le chaud et le froid
A vrai dire, les Franciliens déçoivent. Moins handicapés que d’autres favoris par l’absence de leurs mondialistes, ils ont alterné l’excellent (à Toulouse) et le mauvais (face à Clermont).
Une statistique illustre cette inconstance : le Racing-Métro présente la particularité d’avoir la meilleure attaque et la plus mauvaise défense du Top 14.
Les Toulonnais ont donc un coup à jouer, surtout si les avants et les trois-quarts se remettent au diapason de leur convaincant succès face à l’Usap.
Il faudra toutefois contenir la révolte qui ne manquera pas de s’exprimer. En acceptant de reculer, sans faire de faute.

Ce samedi, Bernard Laporte sera présent au stade Yves-du-Manoir de Colombes. Il partagera la collation d’avant-match avec son staff et ses joueurs, mais devra s’éclipser avant que le vestiaire ne se resserre et que la pression ne monte d’un cran.

Direction les studios de Canal + pour participer au dernier  « Jour de Coupe du monde », à la veille de la finale entre Français et Néo-Zélandais. Non sans un pincement au cœur : « Le but de ce métier est d’être avec les gens. Quand tu fais du sport de haut niveau, c’est pour vivre l’émotion du match avec ton équipe. Pas devant la télévision. »

Accepter de reculer

Nul doute qu’avant de s’échapper à quelques dizaines de kilomètres de là, « Bernie » aura eu le temps de marteler son message obsessionnel sur la discipline.

« C’est l’un des principaux ingrédients du haut niveau. Quand tu ne donnes pas de point, tu ne te fragilises pas. Nous n’avons commis que trois fautes en une heure face à l’Usap. Ça fait plaisir. Il n’y a pas de grande équipe sans grande défense. On n’avancera pas toujours, mais être dominé n’est pas dramatique. Il faut accepter de reculer sans faire de faute. C’est ça le plus dur !», explique-t-il sans relâchement.

Le manager du RCT observera donc la prestation de son équipe qu’il espère du même tonneau que celui qui a roulé sur les Catalans, le week-end dernier : « Face à Perpignan, on a eu une bonne mêlée, tout en faisant preuve de discipline. J’espère rééditer ça tous les samedis et si c’est le cas, on deviendra une équipe solide et difficile à manœuvrer. »

Il n’en faudra pas moins pour venir à bout de Racingmen qui restent sur deux courtes défaites à l’extérieur et n’ont d’autre choix que de l’emporter aujourd’hui pour rester au contact des premières places.

Racing-Métro : le chaud et le froid

A vrai dire, les Franciliens déçoivent. Moins handicapés que d’autres favoris par l’absence de leurs mondialistes, ils ont alterné l’excellent (à Toulouse) et le mauvais (face à Clermont).

Une statistique illustre cette inconstance : le Racing-Métro présente la particularité d’avoir la meilleure attaque et la plus mauvaise défense du Top 14.

Les Toulonnais ont donc un coup à jouer, surtout si les avants et les trois-quarts se remettent au diapason de leur convaincant succès face à l’Usap.

Il faudra toutefois contenir la révolte qui ne manquera pas de s’exprimer. En acceptant de reculer, sans faire de faute.

Source: varmatin.com

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