Lors d’un long entretien accordé au Midi Olympique de vendredi, le deuxième ligne international Français Sébastien Vahaamahina est revenu sur la fameuse nuit d’Edimbourg lors de laquelle son coéquipier Auvergnat Arthur Iturria s’est ouvert le visage.

Ainsi, Sébastien Vahaamahina raconte clairement comment la scène s’est déroulée en pleine nuit. Extrait:

« Arthur est rentré dans la nuit. Quand je l’ai entendu, j’ai allumé la lumière. Il m’a dit : « C’est moi, t’inquiète. Tu peux éteindre. » Il l’a fait lui-même. Moi, je n’aime pas dormir dans un lit normal. J’ai donc pris l’habitude de poser mon matelas à même le sol. Arthur trouvait ça sympa et avait voulu faire pareil, la veille. Mais entre le moment où il a quitté l’hôtel pour rejoindre Murrayfield et celui où il est rentré, la femme de chambre était évidemment passée. Et elle avait remis le sommier à sa place initiale… Après avoir éteint la lumière, Arthur s’est jeté par terre. Ça a fait un grand boum. J’ai aussitôt rallumé. J’ai dit : « ça va ? » Mais ça n’allait pas trop, en fait. Il saignait beaucoup. J’ai été lui chercher des serviettes à la salle de bains, pour nettoyer la plaie. »

Sébastien Vahaamahina a alors utilisé l’humour pour détendre l’atmosphère, en vain. Extrait:

« Je lui ai dit : « Putain, t’as fait une Bastareaud ! T’as pris la table de nuit ! » Mais ça ne l’a pas fait rire. Je suis allé chercher le docteur pour qu’il lui pose quelques points. Quand on est rentré, Arthur a mis quelques minutes à trouver le sommeil. J’ai cogité toute la nuit. À un moment, j’ai réveillé Arthur pour lui dire : « Merde ! Mais personne ne va jamais te croire ! » Le matin, on a décidé que le mieux était d’aller voir Jacques Brunel pour tout lui raconter. »