Ce samedi va se jouer un match d’une extrême importance entre Montpellier et l’USAP.

Les deux équipes se battent pour s’éloigner de la zone rouge.

Forcément, le vaincu se retrouvera en danger pour sa fin de saison.

À l’approche de cette rencontre face à l’USAP, Montpellier se replonge dans le souvenir d’un match qui avait marqué les esprits il y a un an. Ce jour-là, Perpignan était venu s’imposer avec ses supporters, enfonçant un MHR déjà en difficulté dans sa lutte pour le maintien.

Le souvenir est encore vif dans les vestiaires montpelliérains. « Je l’ai regardé trois fois je pense ! », sourit Billy Vunipola, nouveau capitaine, qui a vite perçu la charge émotionnelle de cette rivalité. « Ils n’ont pas à me le dire, j’ai vu dans leurs yeux à quel point c’est important », ajoute le troisième ligne anglais via Midi Libre.

Pour Arthur Vincent, formé au club, cet affrontement est imprégné d’une intensité particulière.

« Ça fait toujours partie des matchs qui sont un peu plus accrochés, un peu plus costauds », rappelle l’international, soulignant le poids des discours de chaque camp depuis les catégories jeunes. « Bien sûr qu’on s’en souvient. Il y a toujours des défaites qui sont un peu plus amères que les autres », admet-il.

Alors que Montpellier pourrait assurer son maintien en s’imposant, le staff a su utiliser ce passé récent comme levier, sans verser dans l’esprit de revanche. « On en a un petit peu parlé parce qu’il a été assez important », concède Joan Caudullo, tout en insistant : « L’année dernière, c’est l’année dernière. »

Dans un stade qui s’annonce bouillant, Montpellier avance motivé, déterminé à écrire une nouvelle histoire.