Le trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais, Julien Hériteau s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique de ce lundi pour évoquer divers sujets dont notamment la fin de la saison 2019 / 2020, la reprise du Top 14 et le faible recrutement du XV de la Rade.

Questionné sur la fin prématurée de la saison 2019 / 2020 en raison de l’épidémie, le joueur Varois concède qu’il est forcément frustrant de ne pas pouvoir aller au bout du championnat.

Il rappelle cependant que rien n’affirmait que le RCT allait remporter un titre pour autant. Extrait:

« C’est forcément décevant : tu es sur une bonne dynamique, les échéances les plus excitantes arrivent et patatras… Puis tu te poses cinq minutes, tu prends du recul et tu comprends que ce n’est pas injuste, puisque toutes les équipes — même celles mieux classées que nous — ont été logées à la même enseigne, et que personne ne gagnera rien. Puis honnêtement, qui peut affirmer que nous aurions remporté quelque chose ? Absolument personne, alors repartons à zéro, ne soyons pas éternellement déçus. Il vaut mieux basculer sur la suite et se dire que ce que nous avons acquis nous servira à l’avenir, plutôt que de se lamenter sur des trophées que personne ne soulèvera. »

Il se dit satisfait de pouvoir travailler dans la continuité étant donné que l’effectif n’a pas été chamboulé cet été. Extrait:

« On va travailler dans la continuité de ce que nous avons construit en 2019-2020. Le groupe était composé de nombreux nouveaux et pourtant nous avons rapidement su trouver des repères, alors continuons sur cette lancée et servons-nous de nos acquis passés pour être encore plus performants à l’avenir. »

Pour conclure, Julien Hériteau évoque la faible activité du RCT sur le marché des transferts avec seulement trois joueurs recrutés. Pour lui, la stabilité de l’effectif est justement un luxe que toutes les équipes ne peuvent pas se permettre. Extrait:

« C’est génial de travailler avec autant de stabilité dans le groupe. N’avoir que trois recrues est un luxe. Tu n’as pas de dynamique de groupe à repenser quand un tiers de l’effectif doit s’imprégner du projet de jeu. Quand tu n’as que trois nouveaux, ça signifie que quasi tout le monde sait où le staff veut nous emmener. C’est plus facile d’intégrer quelques mecs que de recréer un état d’esprit : nous ne repartons pas d’une page blanche, comme ce fut le cas l’an dernier. C’est une étape de moins à franchir, et je pense que nous sommes en avance sur la saison passée. »