Pour Godignon, le déplacement de Brive à Toulon n’est pas une revanche
Pour Godignon, le déplacement de Brive à Toulon n’est pas une revanche
Le vendredi 6 mars 2015 à 18:37 par David Demri
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Quand on demande à Nicolas Godignon l’importance que revêt ce déplacement chez le double champion d’Europe, la réponse a le mérite d’être claire : « On l’aborde comme un vrai match de préparation avant la réception du Racing-Metro. »
Il est certain qu’après sa défaite à La Rochelle voilà deux semaines, face à un concurrent direct dans la course au maintien, le CABCL a vu sa marge sur la zone de rélégation s’évanouir (deux points d’avance sur Lyon, le treizième), ce qui l’oblige à ne lâcher aucun point chez lui. « Les choses ne se sont pas jouées à grand-chose à La Rochelle mais perdre un point dans les derniers instants est décevant, peste le manager. Mais c’est le reflet de notre manque de maîtrise. C’était un match qu’on visait mais nous n’avons pas à rougir. D’autres y sont tombés et y tomberont encore. D’ailleurs, ce revers a été vite évacué par le groupe. Je sens chez mes joueurs une certaine capacité à avaler et à rebondir. »
Mais à première vue, Mayol n’est pas forcément le lieu idoine pour cela. « Quand on est Brive et qu’on se déplace chez le champion d’Europe et de France, on a envie de très bien faire mais on prend le match comme il mérite de l’être, sourit Godignon. Et quand on voit ce qu’ont pu faire des grands d’Europe comme l’Ulster ou le Racing à Toulon (tous deux battus, N.D.L.R.), on comprend que la tâche est difficile. »
UN ESPRIT DE VENGEANCE ? « PAS DU TOUT »
Pour autant, Brive présentera à Mayol une équipe compétitive – avec le retour de Marais notamment – et un groupe sensiblement identique à celui retenu à La Rochelle. Peut-être donc avec une idée derrière la tête en cette période où les esprits toulonnais, entre actuelles échéances internationales en sélection et futures européennes en club, sont très occupés ?
En Corrèze, on promet que ce serait plutôt pour procéder à une répétition générale avec le Racing-Metro, « qui est l’échéance importante », insiste Godignon. Et ce, même si les 53 points encaissés à domicile lors du match aller contre un RCT euphorique ont pu aiguiser la soif de vengeance briviste ? « Pas du tout, les conditions étaient différentes et on est passé à autre chose depuis longtemps », souffle le manager. Reste désormais à savoir à quel point ses hommes peuvent le faire mentir.
Source: Midi Olympique
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