Dimanche dernier, l’Aviron Bayonnais s’est incliné à Anoeta contre le Rugby Club Toulonnais sur le score sans appel de 46 à 10.

Dans son édition de lundi, le Midi Olympique revient sur cette délocalisation qui ne réussit décidemment pas aux Basques.

Et pour cause, ces-derniers s’étaient déjà inclinés à Anoeta la saison dernière contre la Section Paloise.

Malgré cette nouvelle défaite, les supporters Bayonnais restent fidèles et annoncent qu’ils seront encore là la saison prochaine. Extrait:

« L’an dernier, au niveau du score, ça n’a pas trop marché, mais c’est une sorte de pèlerinage, c’est agréable. C’est une belle journée entre copains avec la famille et les amis. L’an dernier, nous étions là, cette saison, nous sommes là et nous serons aussi là l’an prochain. »

Les joueurs Bayonnais adorent Anoeta.

A l’image de Guillaume Rouet qui estime qu’Anoeta est plus impressionnant que Jean-Dauger. Extrait:

« À l’époque, il y avait la piste d’athlétisme autour du terrain. L’an dernier, ce qui m’avait vraiment marqué, c’était l’entrée sur le terrain. Le stade est plus impressionnant qu’à Jean Dauger. »

Si contre Pau le stade s’était assez rapidement rempli, en revanche contre Toulon, la billetterie a moins bien fonctionné.

Il faut dire que peu de supporters Toulonnais ont fait le déplacement contrairement aux Palois la saison dernière, qui sont géographiquement bien plus proches d’Anoeta que les Varois.

Aussi, le match s’est joué un dimanche soir de Pâques ce qui n’a rien facilité.

Enfin, certains supporters Bayonnais sont plutôt amers avec ces délocalisations à Anoeta et préfèrent boycotter.

Malgré tout, plus de 35 000 supporters étaient présents dimanche soir à Anoeta.

Et le président Philippe Tayeb confirme que cette délocalisation reste une excellente opération financière pour son club.

Pour certains supporters, être à Anoeta est une évidence. Extrait:

« C’est une évidence d’être ici. Je supporte l’Aviron depuis que je suis toute petite. L’équipe est en pleine ascension. J’étais là quand ils n’étaient pas bien, je suis là aujourd’hui et je serai là lorsqu’ils seront très forts. »