L’arrière ou ailier Aymeric Luc n’était plus désiré à Toulon la saison dernière.

Boudé par le staff du Rugby Club Toulonnais, Aymeric Luc s’est rapidement engagé en faveur de la Section Paloise pour tenter de rebondir.

Ce samedi contre Bayonne, Aymeric Luc a effectué une prestation XXL.

Au point d’apparaitre non seulement dans la composition type de la semaine du Midi Olympique, mais également d’être élu meilleur joueur de la 2ème journée du Top 14.

Midi Olympique revient sur la montée en puissance d’Aymeric Luc, lequel a connu une saison 2023 / 2024 très compliquée du côté de Toulon.

A lire ci-dessous : 

C’est ce qui s’appelle un retour au premier plan fantastique. Aymeric Luc n’avait plus joué en Top 14 depuis sept mois car il avait perdu sa place à Toulon sur choix des entraîneurs. Sous ses nouvelles couleurs paloises, l’ailier poids léger a survolé les débats samedi contre Bayonne, son club formateur. Il a marqué deux essais, dont celui du bonus à la dernière minute. Il a aussi réussi deux passes décisives pour Thibault Daubagna et Jack Maddocks et une série d’actions de classe (dont un superbe 50:22). Il fut tout simplement diabolique pendant quatre-vingts minutes.

Aymeric Luc n’a pas caché son émotion après la rencontre, ni la dimension personnelle que revêtait cette rencontre pour lui : « L’affiche du match a été occultée par mon sentiment personnel. Je voulais juste jouer, c’était très important pour moi d’être impliqué dans un groupe. Sept mois sans jouer, ça ne m’était jamais arrivé. Alors, Bayonne en face, ce n’était pas important. Et puis l’effectif a beaucoup changé depuis mon départ (en 2021, N.D.L.R.). »

On n’a pas oublié que Luc a fait une tournée en équipe de France en 2022 en Australie (sans jouer les tests). Sa carrière semblait bien lancée, puis elle a fait du surplace. À Pau, il a retrouvé un entraîneur, Sébastien Piqueronies, qui avait déjà essayé de le faire venir dans le passé.

Son retour dans le Sud-Ouest est donc censé marquer un nouveau départ : « Je ne sais pas si j’avais beaucoup de pression. J’avais enfoui beaucoup de choses en moi, c’est vrai. J’avais juste une grande envie d’être sur le terrain et je me suis réfugié là-dedans. Envie d’être heureux, de porter le ballon, d’être là pour les gars. Et ça s’est bien goupillé pour moi. Tant mieux, j’ai senti que j’avais le sourire. Il était absent depuis quelques mois. »