Ces dernières semaines ont été mouvementées du côté du Rugby Club Toulonnais.

Certains supporters Varois n’ont vraiment pas digéré la défaite concédée contre Perpignan à Aimé-Giral.

Des affiches ont été collées dans la ville réclamant XV guerriers à Mayol.

Des stickers ont également été collés au Stade Mayol demandant la démission de la direction.

Le manager Toulonnais Pierre Mignoni s’est confié à ce sujet en conférence de presse, ce jeudi.

Il l’affirme : les joueurs et le staff doivent accepter les critiques.

Cependant, il précise que son équipe ne joue pas pour faire taire les critiques mais pour donner du plaisir aux gens. Extrait:

« Quand on n’est pas efficaces sur un terrain de rugby, il faut accepter d’être critiqué sinon tu n’as rien à faire à Toulon. Mais ce que je n’accepte pas, c’est autre chose et je n’ai pas envie d’y revenir. Faire taire les critiques ? On ne joue pas pour faire taire les critiques mais pour donner du plaisir aux gens. Et je sais que beaucoup de personnes sont derrière nous car on a reçu beaucoup de messages et de soutien.

On va voir les groupes de supporters ce jeudi soir et on va sortir des points essentiels pour notre club et notre équipe, c’est ce qui m’intéresse. Il faut échanger et mettre des actes. Je ne veux pas d’un meeting politique où on ne se dit rien et tout va bien. Il faut améliorer des choses. »

Au four et au moulin, Pierre Mignoni indique aller très bien.

Il souhaite que tous les supporters poussent désormais derrière l’équipe et il souhaite avancer main dans la main avec tous les supporters du RCT. Extrait:

« Je vais bien, tout va bien. Cela fait partie de mon rôle. Je ne suis pas un médiateur, je suis là pour savoir où on va. Je sais où je vais avec mon staff, l’équipe et mon club. Tout le monde doit savoir où on va. Et des fois l’incompréhension est qu’on ne sait pas où on va parfois. Il faut expliquer les choses. Mais ce n’est pas moi qui vais trouver des solutions. On a des gens compétents au niveau du club. Et on a des supporters qui doivent participer.

Aujourd’hui, on demande de l’échange et de la collaboration sur comment remplir Mayol, comment mettre une ambiance et comment se réinventer. Ce n’est pas Pierre Mignoni qui va trouver des solutions. Mais je suis sûr que chacun peut avoir des idées que le club doit écouter et mettre en place. Ca s’appelle le travail ensemble et non pas de la médiation. »