Ce samedi, le Rugby Club Toulonnais accueille Castres au Stade Mayol.

Le manager Varois Pierre Mignoni s’est confié via la chaine Twitch du RCT.

Il est revenu sur la victoire remportée contre Clermont.

Il précise ne pas avoir de migraine pour effectuer ses compositions d’équipes. Extrait:

« On voulait avoir des guerriers sur le terrain et c’est normal. On a 40 guerriers et c’est l’ambition que l’on a. On a besoin de concurrence, d’un gros effectif si on veut aller loin dans les deux compétitions. C’est très dur : Top 14 et Coupe d’Europe. Il faut avoir du monde de partout et on veut équilibrer notre effectif.

Je n’ai pas de migraine quand je fais la composition. Je fais la compo avec mon staff. Je la partage avec Sergio Parisse, Andrea Massi et Max Petitjean. Romain Poite aussi. On est dans l’échange et j’ai toujours fonctionné comme ça. Aucune migraine de mon côté. La saison est longue. Des joueurs ont été très bons contre le Racing et qui n’ont pas joué contre Clermont. Il faut garder une dynamique et garder tout le monde en haleine. C’est ce qui m’intéresse, d’avoir le feu chaque week-end. »

Il l’annonce : le RCT va jouer toutes les compétitions à fond cette saison. Extrait:

« On va jouer à fond la Champions Cup comme le Top 14. On va jouer la compétition à fond. On pense uniquement au match de samedi pour le moment, ensuite il y aura Pau et ensuite il y aura la Coupe d’Europe. Mais pour le moment on n’y pense pas. »

Il évoque les turnovers effectués lors de certains matches. Il rappelle que seul la vérité du terrain existe. Extrait:

« Je les ai tous les jours à l’entraînement donc on s’attend à leur évolution et c’est mérité. Pour moi, il n’y a pas de vérité, la seule vérité c’est celle du terrain et du mérite. Certains méritent de jouer et d’autres jouent plus que d’autres. La concurrence doit être saine. Il n’y a pas de problème avec ça. C’est grâce à cela qu’on va aller loin dans les deux compétitions. Mais pour le moment c’est tôt et il faut créer l’énergie. On ne joue pas avec des cartes d’identité mais avec ce qu’on donne sur le terrain. »

Il parle du travail effectué en conquête. Extrait:

« La conquête, on l’a travaille avec deux experts : Parisse et Dasalmartini. On travaille cela tous les jours. Je suis très content du travail de ces deux personnes. Je sais que ça va payer. Il faut être précis, soigner les détails, travailler collectivement et individuellement pour que les joueurs soient meilleurs à leur poste. »

Il explique ce qui a changé entre le match face à Perpignan et celui face à Clermont. Extrait:

« Pour le match à Perpignan, j’avais dit qu’on avait manqué de discipline dans notre attaque, dans notre défense et dans le jeu courant. Pour moi, à Clermont ça a été l’inverse. Tout n’a pas été parfait mais on a rajouté de l’envie, de la solidarité et voilà, les joueurs sont capables de performer. »

Contre Castres, il s’attend à un match très disputé. Extrait:

« Ce qui me surprend, c’est qu’on a joué le Racing il y a 15 jours et ça a été pour moi une des équipes, avec Castres, les mieux en place de ce premier tiers de championnat. On a reçu le Racing, ça a été un match difficile, on l’a gagné. Et maintenant on reçoit Castres qui est avec Pau aussi, les premières équipes du championnat. Tout est dit. Il ne faut pas baisser la garde, on est prévenu.

On s’attend à un match très dur contre Castres. Ils sont toujours là chaque année et ils font le top 6, ils sont encore premiers là. Tout est dit, rien à rajouter. A nous d’être prêt. Il y a du danger de partout dans cette équipe, ils ont un effectif stable depuis pas mal de saison. Ca se voit sur le terrain, ils ont un coeur énorme, ils ont de très bons joueurs de rugby. C’est un club pour moi qui est bien en place depuis de nombreuses années. »

Il n’a pas manqué d’encenser Baptiste Serin. Extrait:

« Baptiste Serin travaille bien. Je le trouve encore meilleur que la saison dernière et je pense qu’il peut être encore meilleur dans sa régularité. C’est quelqu’un qui est exigeant envers lui même et il le faut car quand on a un grand Baptiste, l’équipe se porte bien. Il faut qu’il soit consistant à l’image de l’équipe. »

Il explique pourquoi il est toujours plus difficile de gagner à l’extérieur qu’à domicile. Extrait:

« Si on regarde le championnat d’avant, c’était encore plus rare de gagner à l’extérieur. Il y a une évolution mentale et physique sur les équipes qui se déplacent. Aujourd’hui, il n’y a pas un match à lâcher que ce soit à la maison ou à l’extérieur. Pour moi, c’est la même chose même si quand tu joues à domicile tu es sur ton territoire comme ce sera le cas pour nous samedi contre Castres. Ca te donne aucune garantie de gagner le match. Il y a un soutien populaire avec toi, oui. »

Pierre Mignoni est ensuite revenu sur la retraite prise par Alun-Wyn Jones. Extrait:

« J’ai toujours beaucoup d’émotions pour les joueurs qui arrêtent, quel que soit leur niveau de carrière. J’ai toujours aimé accompagner et faire finir leur carrière du mieux possible avec de la passion et de l’émotion. Ca a été le cas pour Alun-Wyn Jones. Je ne le connaissait pas. On a beaucoup joué contre lui. Mais on a passé quatre mois ensemble et on a créé du lien. Donc c’était de l’émotion pour nous, pour moi et pour l’équipe. Les joueurs avaient à coeur de lui donner cette victoire.

Il a beaucoup apporté au groupe, sur la transmission, sur le terrain, son professionnalisme, l’éthique de travail. C’était un plaisir de le coacher. Il venait travailler sur ses jours off pour faire travailler nos joueurs. C’était une période difficile pour nos lanceurs et il les a aidé. C’est un grand Monsieur qui est parti par la grande porte et on peut remercier le public Clermontois qui a été vraiment très fair-play et qui lui a rendu un grand hommage. Il y avait beaucoup d’émotion et les gens l’ont ovationné. Bravo. »

Pour conclure, le technicien Toulonnais évoque le bon début de saison des Espoirs. Extrait:

« Les Espoirs font un bon début de saison, on a mis les moyens, le club a mis beaucoup de moyens, Cédric Béal et son staff font un travail remarquable, on est en synergie avec eux, on met une politique de club où on parle le même langage et ça fonctionne. Mais il faut rester humble. C’est un gros travail, il faut continuer. »