Le directeur du rugby du Rugby Club Toulonnais, Pierre Mignoni s’est longuement confié dans les colonnes du journal régional Var-matin pour évoquer la première partie de saison effectuée par son équipe.

Ce-dernier explique que partir en vacances sur une défaite à domicile contre Montpellier a été quelque chose de délicat.

Il précise également ne pas être satisfait du début de saison effectué par le RCT sur le plan comptable.

Pierre Mignoni explique ensuite ce qu’il attend de ses joueurs pour la suite de la saison. Extrait:

« Je vous confirme que ce n’était pas agréable de basculer sur les vacances à la suite de ce revers. Mais on ne méritait pas la victoire. Point final. Sur le plan de marche, on n’est pas là où on aimerait être, mais il reste 16 matches. On fera les comptes à la fin.

C’est un effectif que je continue de découvrir. J’en apprends tous les jours sur chaque mec. ET je pense que ce groupe a besoin de plus de confiance pour oser faire les choses. On n’est pas assez entreprenants, c’est dommage. Il faut donc trouver l’alternance et ce lien dans notre jeu qui nous rendra plus régulièrement dangereux.

Faire du jeu ne veut pas dire tout jouer, mais ressentir les choses. Parfois, il faut tenter des coups à 80 mètres de ta ligne, et parfois non. Le tout, c’est de faire les bons choix. Mais il ne faut pas oublier que l’on a changé beaucoup de choses dans la façon de s’entrainer, dans le système de jeu qui est ambitieux. Notre début de saison n’est pas celui qu’on espérait, mais je crois que chacun continue de digérer beaucoup de choses. Et c’est à nous les coaches de trouver des solutions pour que les garçons prennent vite confiance, ce qui lest aidera à prendre les meilleures décisions.

Notre objectif est d’aller vite sans griller d’étape. Et ce n’est pas une simple discussion qui va débrider un mec. Le capital confiance entre les joueurs, ou entre un joueur et son coach, ça se gagne. Donc on est en train de faire un gros travail pour que les joueurs se lâchent. Sur le terrain mais également en dehors ou lors des réunions. Je veux qu’il y ait beaucoup plus d’échanges, de partage, de prises d’initiative. Et c’est à nous, les coaches, de créer cet environnement qui va pousser les joueurs en ce sens. Car on a de supers joueurs de rugby mais il faut qu’ils jouent libérés. »