Ce dimanche après-midi, le Rugby Club Toulonnais s’est imposé d’un rien contre Glasgow, au Stade Mayol.

Interrogé via Midi Olympique à l’issue de la rencontre, le manager Toulonnais Pierre Mignoni a réagi.

Le technicien du RCT n’a pas manqué de charger l’arbitrage.

Selon lui, Glasgow n’a pas joué à 23 comme Toulon mais à 24. Extrait:

Il faut féliciter les joueurs. On savait que ça serait difficile. On l’avait dit. Ceux qui connaissent le rugby savaient la valeur de cette équipe… Je suis heureux de la victoire. Ils prennent deux points, mais on passe devant eux ce soir après deux matchs dans cette compétition.

Le contexte n’était pas simple. Je parle du contexte au global. Il faut gagner à 23 joueurs. On a gagné à 23 joueurs. Peut-être que Glasgow était à 24. Nous, nous étions 23 joueurs.

On n’a pas été stupide aujourd’hui. Autant parfois, je ne suis pas content, autant là… Le groupe n’a pas été débile, ni stupide au niveau des choix. On ne peut pas tout maîtriser ou contrôler. En fonction de ce qui se passe, il faut contrôler les choses. On a été fort à 13 joueurs sur le terrain.

Il revient ensuite sur le scénario du match. Extrait:

On savait que c’était du mano a mano. On a joué à 13 à un moment donné. J’ai vu des joueurs se battre. L’état d’esprit est fabuleux. Je regrette cette fin de match, parce qu’on aurait pu aller chercher plus. Je suis un peu frustré par rapport à ça, mais c’est eux qui l’ont pris (le bonus offensif, NDLR)…

Mais à chaud, j’ai envie de retenir plein de choses. Les joueurs ont été solidaires. Cette équipe montre beaucoup de solidarité, parfois dans l’adversité. C’est ça qui me plaît de plus en plus. On a des détails à régler, notamment sur les mauls. On avait pourtant le sentiment de dominer, mais il y a l’interprétation de l’arbitre. On aurait pu avoir une autre dynamique de jeu en écartant les ballons. On va les rectifier, mais je suis satisfait.

Il avoue avoir eu très peur en fin de match. Extrait:

Émotionnellement, c’est toujours difficile. Dans le money time, on a eu cette dernière balle à gérer. Les joueurs ont eu l’état d’esprit. On était à un de moins. On a parfois été deux de moins. On a défendu sur la même ligne, ensemble. Il valait mieux avoir ce matelas sur la fin de partie. Ce sont des fins de match qu’il faut accepter. C’est le haut niveau. Tant qu’il reste une seconde, tout peut basculer. C’est ça le haut niveau.

Il explique avoir globalement eu peur de cette semaine. Extrait:

De l’extérieur, je trouve qu’on a bien géré les dernières semaines. On a bien géré le voyage. J’avais un peu peur cette semaine. On ne s’est entraîné que deux jours pour préparer un grand match. Ils ont eu toute la semaine. Je n’ai pas trouvé l’équipe amorphe. Ils nous ont promis l’enfer, mais on a été présents.