Face à l’Italie ce week-end, Pierre-Louis Barassi enchaînera sa troisième titularisation consécutive en équipe de France.

Présent en conférence de presse aujourd’hui, le centre toulousain est revenu sur son état de forme et sur toutes les discussions autour du XV de France.

Il le dit haut et fort, il « kiffe » le fait d’enchaîner. Extrait :

Moi, je kiffe. Je n’avais jamais eu la chance d’enchaîner comme ça. Je sais d’où je viens, je sais comme il a été compliqué d’être à nouveau appelé et je profite donc de chaque instant avec les mecs. Il y a des saisons où je n’ai pas pu matcher, où je n’étais pas à mon meilleur niveau…

Il est content que les blessures soient derrière lui et que son travail paie enfin. Extrait :

Je ne sais pas… Je suis arrivé très jeune en équipe de France, pas forcément mature. J’ai depuis appris plein de choses sur ma tête et mon corps. Le travail paye et j’en suis très content. […] L’an passé, j’ai fait des bons matchs mais je fus aussi ralenti par les blessures. Dans le sport de haut niveau, c’est toujours compliqué de revenir, surtout à Toulouse où la concurrence est solide. À chaque fois, je mettais du temps pour revenir à mon niveau. Ce n’est plus le cas, cette année.

Pierre-Louis Barassi estime que jouer avec Yoram Moefana est un plus. Extrait :

Je me sens bien avec Yoram et c’est réciproque, je pense. On a des connexions, on est complémentaires. Lui a un profil de numéro 12 et moi de numéro 13, davantage porté sur les extérieurs. On doit faire mieux, on le sait mais pour l’instant, ça se passe bien.

Le centre international revient également sur sa préparation d’un master en management en parallèle de sa présence à Marcoussis. Extrait :

J’ai levé un peu le pied sur ce travail personnel, depuis que nous sommes entrés à Marcoussis fin janvier. L’école est assez conciliante et je peux mener les deux projets sereinement, voire décaler parfois certains rendus de travaux. Ça me permet aussi de m’évader du rugby, de penser à autre chose… Avoir la tête dans le guidon de façon continuelle, ce n’est pas très bon.