L’ancien international Français et ex-technicien Pierre Berbizier s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique de lundi pour évoquer la victoire du Racing 92 contre le Stade-Français Paris en barrage du Top 14.

Ce-dernier l’affirme d’entrée de jeu : pour lui, le Racing possède le plus gros effectif du Top 14, au-dessus du Stade-Toulousain. Extrait:

« Pour moi, le Racing a le plus gros effectif du Top 14 avec le Stade toulousain. C’est peut-être même au-dessus de Toulouse, sauf à la charnière. Même si sur ce match décisif, on a revu toute l’importance, toute l’expérience de Maxime Machenaud qui a été excellent. »

Selon lui, le Racing 92 fait vraiment peur à tout le monde. Extrait:

« Cette équipe a un collectif bien rodé. Cette équipe fait peur à tout le monde. Et c’est logique. J’ai été franchement étonné de voir Jonathan Danty se faire prendre de cette façon sur le premier essai de Gaël Fickou. Mais ça relève probablement d’un sentiment de crainte. Très clairement, ça semble facile de jouer dans cette équipe du Racing. Les joueurs maîtrisent leur sujet. »

L’ancien manager du club Francilien estime que le Racing 92 est condamné à aller au bout et remporter le Brennus. Extrait:

« Cette équipe a déjà perdu une finale de Champions cup en octobre dernier, elle s’est inclinée en quarts de finale de cette même compétition contre l’UBB au printemps, elle n’a donc pas d’autre choix que de remporter le bouclier de Brennus pour réussir sa saison. Tout autre résultat serait un échec. Cette pression, évidemment, le staff va devoir la gérer. Mais clairement, le Racing est condamné à aller au bout. »

Pierre Berbizier rappelle que le Racing n’a plus gagné de titre depuis quelques années alors qu’elle possède dans ses rangs des joueurs exceptionnels. Extrait:

« Cela fait quand même quelques années que ce club n’a plus rien gagné. Et puis, avec cet épisode « fickou » qui est venu renforcer encore un peu plus un effectif déjà très conséquent, ça crée quelques obligations. On parle des « supersoniques », des « stratosphériques », des « Galactiques ». Peu importe comment vous les appelez, mais tout ça, il faut le justifier, le concrétiser par des résultats probants. Le Racing a un statut à assumer. »