Philippe Saint-André va livrer son plan pour le XV de France

Philippe Saint-André va livrer son plan pour le XV de France

Le jeudi 8 décembre 2011 à 11:52 par David Demri

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La conférence de presse destinée à la présentation de l’encadrement de l’équipe de France se tient ce vendredi à l’auditorium de la Fédération Française de Rugby en présence du président Pierre Camou et de celui qu’il a choisi pour tenir la barre du « bateau France », Philippe Saint-André, successeur de Marc Lièvremont depuis le 1er décembre. Hormis sur le nom du futur manager, le suspense n’existe pas.
Un sélectionneur chevronné
Contrairement à Marc Lièvremont, qui n’avait que très peu d’expérience en prenant la tête des Bleus après la Coupe du monde 2007, Philippe Saint-André a « roulé sa bosse » et bourlingué à travers l’Europe du rugby. A tous ses postes d’entraîneur, de Gloucester à Bourgoin (2002-2004) en passant par Sale (2004-2009) et Toulon (2009-2011), « PSA » s’est montré attentif à tout ce qui se passe sur le terrain et en dehors, en particulier la communication avec les joueurs et les médias (RMC dernièrement).
Il en a profité pour développer ses réseaux et se forger un palmarès intéressant, surtout en dehors des frontières hexagonales. En Angleterre, il remporte le Challenge européen en 2005 et le championnat d’Angleterre en 2006, avant d’être désigné meilleur coach de Premiership. Une vraie reconnaissance au pays du rugby. Les deux dernières saisons d’entraîneur dans le Var ont été plus contrastées: plutôt bonne en 2009-10 avec une finale du Challenge européen (perdue contre Cardiff à Marseille) et une demi-finale de Top 14 (lors d’une splendide partie contre Clermont). Moins convaincantes en 2010-11 avec une place en play-offs ratée lors de l’ultime journée (gros échec à Montpellier) et un quart de finale de H Cup (défaite contre Perpignan à Barcelone).
Un style pragmatique
Saint-André n’est pas un stratège, un théoricien du jeu. Il n’est d’aucune chapelle ni d’aucune école, ce qui fait sa force et sa faiblesse. Pour lui, il n’y a pas forcément de « fond de jeu », et à ce titre il se rapproche davantage de Bernard Laporte que de Marc Lièvremont ou Jean-Claude Skrela. Il peut s’inspirer de quelques éléments ici ou là car il ne vilipende personne, mais il n’a jamais prôné de « jeu à la toulousaine », « d’intelligence situationnelle » ou autre.
« J’ai essayé de prendre des idées un peu partout, notamment en équipe de France avec (Jacques) Fouroux, (Pierre) Berbizier, (Jean-Claude) Skrela et (Pierre) Villepreux, » a dit un jour « le Goret » (son surnom lorsqu’il était un ailier davantage capable de passer dans un trou de souris que de sprinter pour déborder son adversaire). Après Lièvremont et ses pas de danse (un coup je joue, un coup je ne joue pas), le XV de France aura cependant besoin de stabilité et d’évolution progressive vers un rugby complet et adaptable à tous les types de temps et d’adversaires.
Tous les joueurs impliqués
Le nouveau sélectionneur a tout de même dévoilé une partie de ses plans comme un tour de France des clubs pour évaluer le vivier de joueurs en vue de la Coupe du monde 2015. Les premières semaines à son nouveau poste le verront définir organigramme et mode de fonctionnement. Le XV de France reçoit l’Italie le 4 février au Stade de France en ouverture du Tournoi des six nations et « PSA » devrait s’appuyer sur le groupe du Mondial.
A ce titre, les grognards de l’ère précédente (Lionel Nallet, Julien Bonnaire, Imanol Harinordoquy, William Servat, Aurélien Rougerie) seront sollicités même s’il y a peu de chances qu’ils soient présents pour la prochaine échéance mondiale, en 2015 en Angleterre. On peut imaginer que la génération des 27-30 ans prenne les commandes aux côtés de Thierry Dusautoir, conforté dans son rôle de capitaine par une Coupe du monde impressionnante. François Trin-Duc, Morgan Parra, Dimitri Szarzewski ou Fabien Barcella sont attendus pour épauler leur leader.
Un staff au complet
Comme Bernard Laporte en 1999, l’ancien capitaine des Bleus prend en main le destin d’une équipe vice-championne du monde, battue de peu en finale par la Nouvelle-Zélande (8-7). Patrice Lagisquet, directeur du rugby de Biarritz, et Yannick Bru, entraîneur des avants de Toulouse, seront ses deux complices. Les deux futurs adjoints seront sous contrat avec la FFR à l’issue de la saison en cours mais ils officieront déjà pendant la période du Tournoi des VI Nations de la fin janvier à la mi-mars, un accord ayant été trouvé avec leurs clubs.
Du staff de Marc Lièvremont, peu resteront. Un temps pressenti pour s’occuper des arrières, l’entraîneur du jeu au pied, Gonzalo Quesada, s’est engagé avec le Racing-Métro. Le cas du responsable de la défense, David Ellis, devra être tranché. Quant à Didier Retière et Emile Ntamack, ils retournent à la Direction technique nationale. Philippe Saint-André devrait cumuler les postes de sélectionneur et de manager. Du coup, se pose la question du rôle de Jo Maso, manager depuis 1995 qui souhaite continuer jusqu’à la tournée en Argentine en 2012.

La conférence de presse destinée à la présentation de l’encadrement de l’équipe de France se tient ce vendredi à l’auditorium de la Fédération Française de Rugby en présence du président Pierre Camou et de celui qu’il a choisi pour tenir la barre du « bateau France », Philippe Saint-André, successeur de Marc Lièvremont depuis le 1er décembre. Hormis sur le nom du futur manager, le suspense n’existe pas.

Un sélectionneur chevronné

Contrairement à Marc Lièvremont, qui n’avait que très peu d’expérience en prenant la tête des Bleus après la Coupe du monde 2007, Philippe Saint-André a « roulé sa bosse » et bourlingué à travers l’Europe du rugby. A tous ses postes d’entraîneur, de Gloucester à Bourgoin (2002-2004) en passant par Sale (2004-2009) et Toulon (2009-2011), « PSA » s’est montré attentif à tout ce qui se passe sur le terrain et en dehors, en particulier la communication avec les joueurs et les médias (RMC dernièrement).

Il en a profité pour développer ses réseaux et se forger un palmarès intéressant, surtout en dehors des frontières hexagonales. En Angleterre, il remporte le Challenge européen en 2005 et le championnat d’Angleterre en 2006, avant d’être désigné meilleur coach de Premiership. Une vraie reconnaissance au pays du rugby. Les deux dernières saisons d’entraîneur dans le Var ont été plus contrastées: plutôt bonne en 2009-10 avec une finale du Challenge européen (perdue contre Cardiff à Marseille) et une demi-finale de Top 14 (lors d’une splendide partie contre Clermont). Moins convaincantes en 2010-11 avec une place en play-offs ratée lors de l’ultime journée (gros échec à Montpellier) et un quart de finale de H Cup (défaite contre Perpignan à Barcelone).

Un style pragmatique

Saint-André n’est pas un stratège, un théoricien du jeu. Il n’est d’aucune chapelle ni d’aucune école, ce qui fait sa force et sa faiblesse. Pour lui, il n’y a pas forcément de « fond de jeu », et à ce titre il se rapproche davantage de Bernard Laporte que de Marc Lièvremont ou Jean-Claude Skrela. Il peut s’inspirer de quelques éléments ici ou là car il ne vilipende personne, mais il n’a jamais prôné de « jeu à la toulousaine », « d’intelligence situationnelle » ou autre.

« J’ai essayé de prendre des idées un peu partout, notamment en équipe de France avec (Jacques) Fouroux, (Pierre) Berbizier, (Jean-Claude) Skrela et (Pierre) Villepreux, » a dit un jour « le Goret » (son surnom lorsqu’il était un ailier davantage capable de passer dans un trou de souris que de sprinter pour déborder son adversaire). Après Lièvremont et ses pas de danse (un coup je joue, un coup je ne joue pas), le XV de France aura cependant besoin de stabilité et d’évolution progressive vers un rugby complet et adaptable à tous les types de temps et d’adversaires.

Tous les joueurs impliqués

Le nouveau sélectionneur a tout de même dévoilé une partie de ses plans comme un tour de France des clubs pour évaluer le vivier de joueurs en vue de la Coupe du monde 2015. Les premières semaines à son nouveau poste le verront définir organigramme et mode de fonctionnement. Le XV de France reçoit l’Italie le 4 février au Stade de France en ouverture du Tournoi des six nations et « PSA » devrait s’appuyer sur le groupe du Mondial.

A ce titre, les grognards de l’ère précédente (Lionel Nallet, Julien Bonnaire, Imanol Harinordoquy, William Servat, Aurélien Rougerie) seront sollicités même s’il y a peu de chances qu’ils soient présents pour la prochaine échéance mondiale, en 2015 en Angleterre. On peut imaginer que la génération des 27-30 ans prenne les commandes aux côtés de Thierry Dusautoir, conforté dans son rôle de capitaine par une Coupe du monde impressionnante. François Trin-Duc, Morgan Parra, Dimitri Szarzewski ou Fabien Barcella sont attendus pour épauler leur leader.

Un staff au complet

Comme Bernard Laporte en 1999, l’ancien capitaine des Bleus prend en main le destin d’une équipe vice-championne du monde, battue de peu en finale par la Nouvelle-Zélande (8-7). Patrice Lagisquet, directeur du rugby de Biarritz, et Yannick Bru, entraîneur des avants de Toulouse, seront ses deux complices. Les deux futurs adjoints seront sous contrat avec la FFR à l’issue de la saison en cours mais ils officieront déjà pendant la période du Tournoi des VI Nations de la fin janvier à la mi-mars, un accord ayant été trouvé avec leurs clubs.

Du staff de Marc Lièvremont, peu resteront. Un temps pressenti pour s’occuper des arrières, l’entraîneur du jeu au pied, Gonzalo Quesada, s’est engagé avec le Racing-Métro. Le cas du responsable de la défense, David Ellis, devra être tranché. Quant à Didier Retière et Emile Ntamack, ils retournent à la Direction technique nationale. Philippe Saint-André devrait cumuler les postes de sélectionneur et de manager. Du coup, se pose la question du rôle de Jo Maso, manager depuis 1995 qui souhaite continuer jusqu’à la tournée en Argentine en 2012.

Source: sport.francetv.fr

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  1. bfi 8 décembre 2011 at 14h

    Jo Maso : si on veut faire des économies, ya pas besoin de chercher bien loin…

    En revanche, on ne parle pas des autres composantes du staff : kiné et medecins, intendant… qui eux aussi visiblement sont changé ! pourquoi ?!

    Idem pour Retiere qui me semble a produit du bon travail.

    Bref, du bon et du curieux…!?!

  2. MG83700 8 décembre 2011 at 15h

    c'est sûr qu'au niveau fond de jeu, on ne voit pas très bien ce qu'il peut amener en EDF…TOULON a donné! au final si PSA est manager à la place de Jo MASO, qui va faire l'essentiel d'une équipe c'est à dire entrainer et élaborer les schémas tactiques? les 2 adjoints? encore une fois des travailleurs de l'ombre…..et si çà marche qui va récolter les fruits……

    NOVES ou GALTHIE sont des entraineurs qui entrainent et qui élaborent les schémas de jeu……c'est ce genre d'encadrement qu'il faut pour une équipe qui plus est l'EDF….un encadrement bien à la française et laissons aux Anglais le management, on voit les résultats. PSA n'était pas le 1° choix pour diriger l'EDF, en le plaçant en choix 2, je ne suis pas du tout certain que c'ééatait la meilleure soluition. Dans l'immédiat il va engranger les dividendes de la dynamique de l'EDF, mais dans 4 ans ce sera une autre histoire , et on verra si finalement la réaction de GALTHIE à la nomination de PSA n'était pas justifiée…..

    NB: en espérant aussi que PSA ait fait des progrès en com, car vraiment à TOULON il était loin d'être au top..

  3. Saint Nicolas 8 décembre 2011 at 15h

    En tant que supporter,je continuerai à encourager les Bleus en leur faisant confiance jusqu'au bout!

  4. SainteMusse 8 décembre 2011 at 16h

    Completement indifferent aux simagrés du Goret Il ne m'a pas convaincu à Toulon Je suis sur qu'il aime surtout cumulé …la fraiche Auvergnat un jour ….

  5. Pepucho 8 décembre 2011 at 17h

    Hors sujet: a quand les applications du blog pour l iPhone et l iPad? Merci

  6. France Petrucciani 8 décembre 2011 at 17h

    Rien qu'a penser les problèmes qu'il y a eu entres joueurs (des clans), la saisons passé enfin. Ce n'ai pas PSA qui a fait remonter le RCT en TOP 14,mais TANA, moi je pense, que notre plus belle saison est celle avant que TANA ne parte, je crois sincèrement qu'a lui TANA le mérite lui revient, je ne dis pas que PSA, n'a rien apporté, mais bon. D'avoir laissé partir TANA, c'est la plus grosse connerie que Boudjellal est faite. Ensuite ce qu'il fera avec EDF PSA on verra bien, de toute façon, il ne sera pas seul. C'est un autre jambon EDF, qui vivra verra 😀 😀 😀

  7. david 8 décembre 2011 at 19h

    le seul plan de PSA c'est les 3 points 😆

  8. pers@onne 8 décembre 2011 at 19h

    il a du pain sur la planche le goret !! il faut reconstruire l'edf

    à 75% l'âge de certains !! l'amalgame des anciens et des nouveaux !! moi je le vois bien préparer l'edf pour son successeur

    dans 4 ans !! à condition qu'il ne se plante pas dans ses choix

    comme à toulon @ plus l'auvergnat de romans !!!!

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