Philippe, quels enseignements tirez-vous de cette défaite ?
Ce qui est bien, c’est qu’on a pu faire jouer pratiquement tout notre effectif sur les deux derniers matches. Même avec tous ces changements, on menait 14-3 face aux Ospreys, qui ont quatorze joueurs sélectionnés pour le Tournoi. Ensuite, on a manqué de rythme, trop subi, pas eu assez le ballon. Mais les joueurs ont montré de l’enthousiasme, de l’abnégation, du cœur. Maintenant, on va bien préparer La Rochelle (jeudi à Mayol, ndlr).

Tous ces changements signifient-ils que la priorité du moment reste le Top 14 ?
Même avec le bonus, on n’était pas sûr de se qualifier. Je nous ai crus capables de le faire en début de match, quand on a inscrit rapidement deux essais. Mais la puissance des Ospreys en deuxième mi-temps nous a fait plier.

Le RCT s’offre tout de même le premier quart de finale en Coupe d’Europe de son histoire.
Oui, je suis très fier de mes joueurs, pour le club. En plus, on était dans le quatrième chapeau, on élimine le Munster, les London Irish… On sort premier du « groupe de la mort ». On va mettre le plus d’enthousiasme possible dans ce quart de finale, mais on va d’abord se concentrer sur le Top 14. Si on veut revenir en Heineken Cup l’année prochaine, il faut terminer dans les six premiers.