Dans quel état d’esprit êtes-vous à la veille de votre rentrée en Top 14 ?
Comme tout match de championnat, avec l’envie de retrouver note public de Mayol. Il y a de la pression et du stress. Bayonne a fait une bonne préparation. On s’attend à un match difficile, âpre. On veut continuer à rester invaincu à Mayol. Pour cela, il faudra être bon, discipliné. Et ça commence dès le premier match.

Après trois victoires en matches amicaux, vous devez être confiant ?
Entre les matches amicaux et un match de championnat c’est totalement différent. La pression, le stress, ne sont pas les mêmes. Les joueurs sont prêts et j’espère qu’on sera à 100% vendredi pour commencer ce Top 14.

La préparation a été dure avec des blessées. Ne craignez-vous pas de le payer?
Toutes les équipes sont diminuées et nous aussi. Il manque Wilkinson, Lamont, Mignoni… La saison est longue. Les Bayonnais seront compétitifs. Il faut se concentrer sur nous. Il faut bien respecter ce qu’on a travaillé cette semaine. On verra bien qui mettre sur le terrain.

Comment allez-vous gérer votre effectif pléthorique ?
L’équipe est plus importante que le joueur. Celui qui sera trop égoïste ne jouera pas beaucoup. Le rugby est le sport collectif par excellence. Je veux 23 mecs qui s’envoient pour le collectif, pour le système. On va voir vendredi si la leçon a été retenue après le match contre le Stade français, où on a été assez individuels.

Comment appréhendez-vous cette équipe de Bayonne ?
C’est un match piège par excellence. Les Bayonnais ont les crocs après une saison difficile. C’est la première fois que j’entends qu’ils n’ont pas fait les fêtes de Bayonne. C’est un match compliqué. Si on gagne 5-3, je prends tout de suite.

Quel sera l’objectif de la saison ?
Il faut être constant. Si on peut être régulier, être présent dans les six premiers, ce serait bien. L’an passé, on a été l’équipe française qui a gagné le plus de matches. Si on est régulier, ça veut dire qu’on aura eu de bonnes fondations. Et c’est comme ça qu’on gagne. Humilité, travail, remise en question permanente. On verra. C’est à  la fin de la foire qu’on compte les bouses .